2024
Expo : Empreintes dans la ville S'expose au Delta

Bazar en suspens
Le CEC de LST Namur participe au Parcours d'Artiste 2024 de la Ville de Namur (Chambres avec vues) au Centre culturel de Bomel (Anciens Abattoirs) avec le Collectif Pas à Part.

2023
Ca ne Coule pas de source
Qu’est-ce qui devrait être à tout le monde ? La planète ?
Théoriquement oui, mais on n’a pas tous les mêmes droits dessus.
L’eau ?
Elle devrait être à tous. Et pourtant, il y a ceux qui en ont beaucoup trop et d’autres qui en sont
privés. Et les énergies ? le gaz, l’électricité ?
Pourquoi c’est si cher ? Pourquoi on permet que certains privatisent et s’enrichissent en exploitant des biens
communs ?
Et en réfléchissant ensemble, la liste de ce qui devrait être des biens communs s’allonge : l’accès à la culture, à l’école, au
théâtre, au musée, aux soins de santé, à la mobilité…
Cela parait simple et évident et pourtant « Ça ne coule pas de source ! »
Résultat d’un long processus de travail en ateliers CEC, “Ça ne coule pas de source !” est une exposition sur la thématique
des biens communs. Elle a regroupé des travaux réalisés par 4 ateliers adultes qui se sont emparés de cette thématique.
L’exposition a été inaugurée à la bibliothèque centrale de Namur, venelle des Capucins, le 9 juin 2023 et y a été visible
jusqu’au 9 novembre.
A travers les œuvres réalisées en pâte à papier, en collage et peinture, en papier tissé et aussi par un travail photographique,
les ateliers du CEC LST Namur ont rappelé l’importance du maintien et du développement des biens communs

Ca use les souliers
Notre documentaire radiophonique commence à se faire entendre sur les ondes radio.

Lundi 16 octobre, il a été diffusé à 16h sur les ondes de Radio Air Libre.
Il est programmé mardi 24 octobre à 12h sur Radio Panik https://www.radiopanik.org/emissions/l-heure-de-pointe/ca-use-les-souliers/
Le vendredi 3 novembre à 22h dans l'émission "Par ouï dire" sur la Première.
le lundi 6 novembre à 15h sur Radio Campus http://www.radiocampus.be
Et vous pouvez également l'écouter ici.
Autant d’occasion de faire entendre les courages quotidiens que nous déployons à travers nos marches et démarches !
Une co-production de TSIMzoom et LST Namur. Avec le soutien du Fonds d’Aide à la Création Radiophonique de la Fédération Wallonie-Bruxelles
et de l’Atelier de Création Sonore et Radiophonique. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles service de la créativité et des pratiques artistiques en amateur.
2022
Empreintes dans la ville
Le vendredi 30 septembre 2022 se fera l'inauguration de notre parcours sonore "Empreinte dans la ville"
Bienvenue a tous et a toutes.

Du 7 septembre au 18 octobre, au Caféo et à la Maison Médicale des Arsouilles (44, rue Saint Nicolas) nous exposons des toiles réalisées dans les ateliers du CEC LST Namur.

Ces œuvres font partie d’un projet de parcours sonore dans Namur qui vous invite à voir et entendre la vie et les combats des plus pauvres.
Les peintures sont le résultat de recherches menées en atelier arts plastiques pour créer le logo du projet.
Dans les lieux d’exposition, ainsi qu’à LST (27 rue Pépin à Namur), vous pouvez vous procurer un Fanzine : petite édition papier qui fait office de guide du parcours dans Namur.
Le Fanzine est le résultat des ateliers photo, écriture et arts plastiques.
 

Lien vers le parcours sonore
2021
Empreinte de l'ange
D’août à novembre, nous avons été partenaire du projet « L’empreinte de l’ange », une œuvre monumentale réalisée à la feuille d’or sur un pignon qui surplombe la Place de l’ange. Cette œuvre a été réalisée par le collectif d’artistes Patrimoine à roulettes avec le soutien du mécénat Namosa.
Lorsque le collectif Patrimoine à roulettes nous a contactés car il voulait réaliser une fresque qui traite des questions de mémoire et d’oubli, de richesse et de précarité, de silence et de transparence, nous nous sommes dit que malgré le choc symbolique de l’or cette prise de parole à travers cette fresque nous concerne en premier.
En réalisant « L’empreinte de l’ange », les artistes de Patrimoine à roulettes avaient l’intention de révéler une sorte d’histoire partagée, entre briques et humains oubliés.
Les participants ont appris à utiliser la feuille d’or pour mettre en lumière ce qui leur semble « sacré », ce qui a de la valeur à leurs yeux.
Ils ont ensuite récolté des empreintes de gens proches, de gens importants pour eux et qui pourtant ne sont jamais mis en valeur.
Ces empreintes récoltées dans la plastiline ont ensuite été poussées dans l’or afin de les incorporer dans le mur de « l’empreinte de l’ange ».
 
Flonflons et tourbillons le livre
Témoin poétique des combats menés au quotidien par les plus pauvres, ce livre est le résultat d’un projet mené dans les ateliers créatifs du CEC à LST en 2019.

Dans ces ateliers, une centaine de participants, adultes et enfants, se sont lancés dans un projet qu’ils ont nommé « Flonflons et tourbillons ».
Au travers des textes, dessins, peinture, installation et enfin la réalisation du livre, Flonflons et tourbillons interroge et présente les moments festifs dans nos vies et ceux plus durs parfois, nos combats pour nos familles, les préjugés et les relégations que nous subissons, notre courage et notre créativité, notre inventivité et nos rassemblements.
Ces réalisations entrent en dialogue avec les témoignages de ceux qui ont travaillé chez les forains.
Vous pouvez vous le procurez au prix de 15 euros auprès de :
» La librairie Papyrus, 16 rue bas de la place à Namur
» La librairie Point virgule, 1 rue Lelièvre à Namur
» et aux éditions Esperluète
2020
Exposition "Pas à part"
Ils marchent pour les droits des « sans-voix »
Mars 2020
Des paysans pauvres d’Inde ont entamé une marche pour faire changer des lois injustes. Depuis
octobre 2019, ils marchent, rencontrent, partagent sur leur chemin. Ils marchent 10.000 kms pour
apporter « les voix des sans voix, des invisibles » à Genève où se trouvent les organisations de
défense des droits humains. Cette marche s’appelle Jai Jagat, « un autre monde possible ». Les
paysans nous invitent à participer, là où nous sommes, à cette marche.
Dans nos ateliers, nous avons pris la marche en main !
Pour dire que, ici aussi des gens se battent pour nourrir leur famille,
pour obtenir un logement, pour arriver à se soigner, pour faire reconnaitre leur place de citoyens.
Nos réalisations ici exposées sont une manière de se mettre en marche et, avec ces cailloux dans nos chaussures, rejoindre ce mouvement qui vise l’éradication de la pauvreté et la protection des droits humains et environnementaux.
Actualité Parcours d'artiste
Visionner le reportage de canal C

 

2019
Flonflons et tourbillons
Le 1er juin 2019
C’est une fête et une exposition qui présentent et interrogent les moments festifs dans nos vies et ceux plus durs parfois,
Nos combats pour nos familles,
Les préjugés et les relégations que nous subissons,
Notre courage et notre créativité,
Notre inventivité et nos rassemblements.
En 2018-2019, les ateliers du CEC se sont emparés du thème de la fête foraine.
Un mode en soi, fait de lumière et de dorure sur la face visible.
Ombres et combats sur la face cachée.
Certains d’entre nous se souviennent y être allés quand ils étaient enfants.
« Dans mon village le curé payait un ticket aux enfants de chœur.
Ce jour-là, les rues du village étaient fermées.
Les enfants pouvaient rouler en vélo en sécurité. »
D’autres n’y ont jamais été. C’était trop cher…
Et aujourd’hui encore, ce n’est pas facile d’être parents et de devoir dire non à nos enfants.
De leur dire que la fête c’est pas pour eux.
Ou alors, on arrange un peu les choses : à son fils qui lui demandait ce qu’on allait faire pour son anniversaire, une maman a dit « Pour ton anniversaire, j’ai commandé la foire ».
La grande roue, la bouffée de liberté quand on est tout en haut,
Les auto-scooter, le plaisir de faire crier les filles,
Les jeux de hasard, ces pinces que tu actionnes, qui te font espérer et puis … la machine s’arrête. Remets des sous, mais à la fin tu n’as quand même rien,
L’odeur des croustillons, les carrousels…
Ah oui, les carrousels, parlons-en des carrousels !
Vous avez déjà entendu parler des activations, de « job, job, job »…
Nous, on appelle ça « le carrousel des pauvres. »
Tu es au chômage. Tu es contrôlé pour vérifier que tu t’actives dans la recherche d’emploi.
Malgré tes recherches tu es exclu. Alors tu vas au CPAS demander le RIS.
Là aussi, il faut s’activer. Alors tu fais une formation. Souvent dans le métier que tu faisais avant et que tu maîtrises déjà. En étant payé 1 euro de l’heure. Des travailleurs à 1 euro de l’heure, quoi de plus compétitif ?
Et au bout d’un an ou plus, te voilà de retour au chômage.
Attention, le tour de carrousel va vite, très vite et si tu attrapes la floche, tu auras même droit à un tour gratuit !
Dans les fêtes foraines d’avant, il y avait un stand où on exposait des « personnes différentes » comme une femme à barbe, un nain…
Dans nos vies, on est souvent celui qu’on montre du doigt.
A l’école on nous appelait « la grande asperge », ou « le singe à lunettes ».
Et puis, dans les services où nous devons aller pour faire valoir nos droits, on nous fait souvent comprendre qu’on n’est pas « comme il faut ».
Souvent, les plus pauvres sont traités de « baraquis ».
A l’origine, un baraqui c’est quelqu’un qui vivait dans une roulotte et allait de village en village pour y exercer son métier de forain.
Un métier qui demandait du courage, de la créativité, de l’inventivité.
Un métier qui se faisait en famille.
Un métier dur, où certains d’entre nous travaillent au noir pour survivre.


 
Esperluette , Dedans –dehors
Exposition le 26 octobre à Charleroi en collaboration avec Incidence.
Qui sommes-nous ? Quels sont nos espoirs ?
Et comment exprimer cela sans mots à des partenaires que nous ne connaissons pas ?
C’est le défi lancé par Incidence au travers du projet Esperluette auquel nous avons participé.
 

2018
Sur le fil
Exposition collective à l’église Saint loup
Peindre, dessiner, assembler, coudre, écrire sont autant de manière d’exprimer ce que l’on pense, de prendre du recul, de poser un regard différent sur ce qu’on vit.
Ensuite exposer, c’est oser s’afficher, c’est prendre la parole publiquement, c’est laisser voir nos histoires d’hommes et de femmes, dire et redire nos rêves et nos revendications dans notre société.
 
 
2017
A la croisée des chemins
Exposition aux parcours d’artiste à Dhuy
Nos chemins de vie sont faits de détours, de cul de sac ou de contournements…mais on avance.


2016
Mur de papier
Du 14 octobre au 14 novembre dans les rues de Namur .
Un mur participatif qui interpelle sur la transparence imposée aux plus pauvres.

Tout par(t) de là.
Le 1er juin à Bressoux et le 11 juin à la maison de la culture de Namur.
Une exposition collective avec les cec Terre Franche et Courant d’air à partir d’un carrelage blanc 15X15…
Eclats de voix
Du 12 au 20 mars
A l’occasion du parcours d’artiste-chambres avec vues, exposition dans nos locaux

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