Journée des droits de l'Homme: LST s'associe à Amnesty

Il Quarto Stato en 2014, entouré des bougies Amnesty dans les médias » 10/12/2014 Vers l'Avenir plus d'info » contactez-nous

À cette occasion, nous avons exposé notre peinture collective monumentale Il Quarto Stato en 2014 afin de commémorer les luttes menées, depuis toujours, par les plus pauvres d’entre nous pour faire valoir leur droits élémentaires, dans nos pays et dans le monde entier.

Ce 10 décembre, nous étions présents avec notre peinture. Nous y avons dit que l’extrême pauvreté, la misère sont une atteinte inadmissible aux droits de l’Homme… Nous y avons interpellé les autorités communales.

Il Quarto Stato en 2014, entouré de bougies

Lors de cette soirée, nous étions éblouis par des bougies en guise de symbole du respect des droits humains, chalenge porté par Amnesty International. Notre peinture monumentale « Il Quarto Stato en 2014 » symbolisait et montrait que tous les citoyens, y compris et surtout les pauvres, sont pleinement citoyens et acteurs de la vie politique.

Depuis la fin des années 70, au sein de notre mouvement, des personnes se rassemblent pour combattre les inégalités qui relèguent les uns dans la misère et favorisent un accaparement héhontés par une minorité d 'autres. Pourtant, de plus en plus de politique ne combattent plus les causes de la pauvreté mais se contente de la gérer, de la cadrer et de la réprimer. Nous assistons ainsi à des mesures d'exclusion des chômeurs, de répression de la mendicité.

Interpellation des autorités communales

Ce fut donc l'occasion de ré-interpeller les autorités communales, qui étaient présentes, sur la cohérence de leurs engagements. En effet, la Ville de Namur s'est vue décerner un label « Amnesty international » car elle a signé une pétition de soutien pour une institutrice brésilienne en danger pour son combat pacifique contre la déforestation ; mais par ailleurs la Ville de Namur est citée en justice dans un recours auprès du Conseil d'État par la Ligue des droits de l'Homme et LST pour sa décision qui interdit la mendicité. Paradoxe qui fut épinglé par certains journalistes.

Alors, Namur... ville lumière ?