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Coordination
des prises de position : |
Tous les mercredis matin à Namur, les militants des différentes locales se rassemblent pour questionner les mesures politiques à partir de leur vie. Le but est de construire ensemble une parole politique que les militants vont porter dans différentes coordinations. Le groupe s'appelle « Suivi du 17 octobre et du Rapport Général sur la Pauvreté » notamment en raison du symbole de cette date qui est la Journée Mondiale du Refus de la Misère. Nos objectifsCes réunions permettent de faire état des implications diverses de la fédération LST au sein de différents collectifs : Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme, Région wallonne, rencontre avec des groupes politiques, Réseau wallon de lutte contre la pauvreté... Elles permettent de mettre sur pied des stratégies et d’évaluer leur progression. Ce lieu nous permet encore d'élaborer une parole politique. Celle-ci peut donc être fonction de l’actualité politique belge, régionale, communautaire et des mesures prises par les différents gouvernements pour lutter contre la pauvreté. Ces dernières ont souvent des effets pervers dans la vie des plus pauvres, même si elles ont été prises dans l’intention de faire diminuer la pauvreté. Un peu d'histoire
Les rencontres au sein du « Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l'exclusion sociale » du Centre pour l'Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme sont le résultat de la participation à la réalisation du Rapport Général sur la Pauvreté (RGP) entre 1992 et 1994. Les associations partenaires soulignaient l’importance d’une véritable concertation sociale plus large avec l’ensemble de la société. La volonté était de garantir des lieux de dialogue où peut se construire la citoyenneté des plus pauvres. Cette démarche a reconnu les plus pauvres et leurs organisations, mais qui va organiser cette concertation dans des lieux proches des décisions ? Entre l’État fédéral, les Communautés et les Régions, l’accord de coopération du 5 mai 1998 relatif à la politique en matière de pauvreté crée le Service de lutte contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion sociale. Ce service associe de manière structurelle et continue à ses travaux les associations dans lesquelles les personnes les plus pauvres prennent la parole sur base de la méthode du dialogue utilisée lors du Rapport Général sur la Pauvreté. Les associations ayant participé au Rapport ont formé au sein du Service un collectif d’associations. Il a pour objectif le renforcement de la parole des plus pauvres et sa reconnaissance institutionnelle dans le processus de décision. Le collectif se réunit une fois par mois et met en place différents groupes de travail auxquels participent les militants de LST. FonctionnementNos rencontres ont lieu tous les mercredis matins de 9 à 11h à Namur. Nous abordons des questions d'actualité et nous faisons aussi part au groupe de nos différentes participations. Nous nous mettons d'accord sur une parole collective à diffuser, tant sur le contenu à communiquer que sur la façon de le dire. Nous préparons ensemble nos participations et interventions et les évaluons. Chacun y prend la parole pour relater sa participation à tel ou tel groupe de travail mais aussi tout simplement pour émettre un avis. Ce groupe a une dimension régionale (réunissant les différentes locales du mouvement). RéalisationsNous participons à différents groupes de concertation et groupes de travail. En voici une liste non exhaustive :
Nous préparons également une prise de parole publique chaque année, à l'occasion du 17 octobre (qui est la Journée Mondiale du Refus de la Misère). |
Contacts | dernière mise à jour le 6 avril 2005 |