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La pauvreté et la misère ne sont pas seulement un manque, ce sont des violations des Droits de l'Homme.
Dans le contexte d'aujourd'hui, comment évoluent les droits des plus pauvres ?
A l'occasion de la Journée mondiale du refus de la misère 2008, le mouvement Luttes Solidarités Travail interpelle le monde politique et tous les citoyens.
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Chaque jour des personnes et des familles pauvres luttent pour résister à la misère. Ce sont les premiers acteurs à lutter contre la pauvreté, à résister à des conditions de vie non dignes de l'Homme.
L'an passé, en 2007, à l'occasion du 20ème anniversaire de la Journée mondiale de refus de la misère, une vaste campagne internationale de signatures était organisée autour d'une Déclaration de solidarité qui appelait notamment à entrer en dialogue avec les plus pauvres et à les associer à la conception, la mise en place et l’évaluation de politiques qui les concernent.
Il nous semble utile de rappeler l'importance de l'écoute d'une parole construite par les plus pauvres, comme on la retrouve dans le premier Rapport général sur la pauvreté si l'on continue à porter l’ambition d’un monde sans pauvreté, d'un monde où les droits à la vie familiale, au travail décent, à la participation sociale, culturelle et politique sont respectés.
En effet, alors même qu'il y a, aujourd'hui, de nombreuses personnes et initiatives qui se battent contre la pauvreté, nous constatons que l’accès aux droits humains, pour les plus pauvres, est de plus en plus contraint et que pour beaucoup, les réalités de vie sont de plus en plus difficiles (même si, chaque jour, la production de richesse augmente).
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- La misère est une violation des Droits de l'Homme - Où vont les droits des plus pauvres ?, analyse (17-10-2008, 8 p.)
