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Atelier créatif LST Andenne - Activités annuelles

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Retrouvez ici quelques traces d'une partie des activités écoulées de l'Atelier créatif à Andenne. Bonne découverte !

 

 

Ça s'est passé en…
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2022

Atelier Terre : découverte du tour du potier

Après avoir assemblé les différentes pièces « Le monde en main », les participants ont l’opportunité de découvrir le travail avec un tour du potier ; un tour à terre…

Au départ d’une boule de terre de 500 gr, on la tape en la centrant sur la girette et plus précisément sur le plateau. On la fixe bien. Objectif : réaliser un bol. Il faut monter la terre, l’aplatir, l’élargir, etc… Tout cela avec des gestes techniques bien précis en restant toujours avec une main positionnée à 4H. Ensuite, retirer la pièce avec un fil de fer, une palette. Les pots réalisés sont cuits à l’état de « biscuit ». Il s’agit alors de procéder à la mise en émail.

 

 

Atelier impression sur tissu « Les étiquettes qui nous collent à la peau »

Les participants de l’atelier créatif se lancent dans une nouvelle aventure. Découvrir ensemble le transfert d’images sur tissu (sans papier transfert).

Dans un premier temps, ils découvrent cette technique à travers des photos de travaux d’artiste qui mêlent impression photo et broderie.

Il s’agit de suivre différentes étapes : réaliser un dessin ou choisir une image à photocopier.  Il s’agit ensuite de badigeonner du médium pour peinture sur tissu ; poser et presser avec un rouleau ; sécher, vaporiser de l’eau et laisser absorber (l’encre apparaît) ; frotter doucement le papier en exerçant des mouvements circulaires avec le doigt et le papier se détache. Pour finir, mettre une feuille de papier sulfurisé sur le transfert et repasser pour fixer les couleurs. Voilà, la 2ème étape est terminée. !

Chaque participant peut ainsi s’exprimer sur ce qu’il ressent par rapport aux différentes étiquettes qu’on peut leur donner ou qu’ils peuvent constater qu’on donne aussi aux autres.

Sur chaque réalisation, les participants ont cousu une ou plusieurs étiquettes. Par ce biais, il s’agit de rappeler à partir de quoi ils sont partis pour s’exprimer (« les étiquettes »).  Ils soulignent tout cela soit par la peinture soit par la broderie. Pour terminer, nous fixons le tout sur une toile. Leur travail d’impression sur tissu est ainsi bien tendu.

Atelier découverte de l’abstraction

Avec les participants, nous regardons et feuilletons différents livres sur la peinture abstraite. L’idée est de travailler sur « Raconte-moi une histoire ». Chacun s’exprime sur un thème (famille, logement, santé, climat…). L’objectif est d’arriver à réaliser un petit livret.

Ce petit livret est réalisé à partir d’un pliage et découpe d’une feuille sur lequel on écrit et dessine pour exprimer son humeur du jour, son ressenti, ses sentiments, etc…

Technique identique pour le pliage et découpe du second livret. Il s’agit de photographier son parcours depuis chez soi jusqu’à LST lorsque l’on vient aux ateliers. Afin de retracer le chemin, l’itinéraire que l’on prend. Imprimer les photos. Décrire les trajets avec les habitudes (rencontrées) ; ce qu’on voit ; ce qu’on entend… On peut tracer le chemin, utiliser des cartes routières ; des anciennes cartes postales de la ville… ou bien encore surfer sur internet ou certains ont apporté des documents (cartes, etc…).

Autre réalisation : sur une feuille, apposer du Tesa afin d’avoir différentes formes géométriques. Chacun selon son envie. Nous mettons aux pastels des couleurs dans les cases géométriques… Apparaît alors un peu de la personnalité de chacun.


2021

Atelier Terre sur le thème « Le monde en main »

L’atelier terre, avec Sonia Pignolet de l’Atelier 170 asbl, qui avait été suspendu peut reprendre après des mois de pandémie.

Les participants constatent que le travail commencé doit être détruit, la terre est sèche et impropre à toute manipulation, après ces longues semaines d’abandon obligé. On récupère toute la terre séchée et la plonge dans un sac plastique dans un seau rempli d’eau.  La terre est alors devenue « argile ». On la pose sur une plaque de plâtre afin d’absorber l’eau. Finalement, on obtient une « autre » terre qu’il sera alors possible de travailler.

On construit un globe terrestre avec ces différents continents et avec la perspective d’y projeter une part des rêves et des souhaits qui nous habitent : « un monde dont on rêve ». On dessine différents continents sur des tablettes de terre.

Chacun peut alors travailler un continent, ou l’un ou l’autre pays comme il l’entend : on creuse, on ajoute du relief, etc… On s’exprime en travaillant la terre. Les participants travaillent le thème de la solidarité, de la liberté, de la santé, de l’école, de la religion, du travail, etc.

Les pièces terminées sont cuites en biscuit et puis, chacun peint les pièces qu’il a réalisées avec des émaux. Elles passeront une nouvelle fois à la cuisson. Ensemble, nous avons décidé de peindre avec des émaux de couleurs vives afin de rendre ce monde chatoyant, et nous sommes vraiment surpris de découvrir combien le résultat explose nos attentes. 

Il s’agit à présent d’assembler tous ces continents pour qu’ils forment notre monde.
Un monde posé sur deux mains. Deux mains modelées elles aussi en terre, l’une plutôt blanche, l’autre plutôt noire. Comme si, ensemble, avec tous les habitants du monde, on prenait le monde en main.

2020

Ateliers Arts plastiques

sur le thème de « La Marche »

De novembre 2019 à mars 2020, c’est la marche qui nous a mobilisés.

Marcher pour aller où ? Pour faire quoi ? D’où viens-tu ? Où vas-tu ? Qu’est-ce qui te mets en marche ? Pourquoi restes-tu ? Se promener ou manifester ?
Avec nos partenaires dans ce projet, CEC LST Namur, CEC Terre Franche, les ateliers de l’hôpital du Beau Vallon et Clos copain, nous nous sommes rassemblés, avec des participants, au cinéma Caméo à Namur, autour du film « La marche », de Nabil ben Yadir. Nous avons échangé de vieilles chaussures.  Elles deviennent les supports de l’expression des sentiments et de tout ce que nous souhaitions partager, avec diverses techniques artistiques.

L’atelier a permis d’inscrire, au gré de la créativité de chacun, notre engagement dans quelques paires reconstituées de chaussures différentes. Les participants se sont engagés dans la transformation de ces chaussures et dans l’expression d’émotions et de sentiments liés à un voyage intérieur, de solidarité, ou de projets. Tout cela s’est inscrit dans les formes nouvelles, les couleurs, les décorations ou l’environnement que chacun apportait pour la réalisation de son œuvre.

Et puis, une seconde initiative, il s’agissait de réaliser des fresques de dimensions importantes. Des bandes de toile, de très grandes tailles (jusqu’à près de 4 mètres de haut, et près de 2 mètres de large) ont été proposées aux ateliers. Nous avons choisi la réalisation d’une fresque à partir d’un évènement important qui met en marche les militants du mouvement tous les ans, le 17 octobre, JMRM. La marche vers le Parlement de Wallonie a été représentée avec des personnages découpés dans des chutes de tissus récupérés, et les transparents se sont invités en laissant une empreinte de vide dans la toile. 

Au terme de ces ateliers, nous nous sommes retrouvés, toutes les associations apportant leurs œuvres, pour monter l’exposition, à Namur. En fait, notre marche s’arrêtait là.
Heureusement, nous avons eu la chance que Canal C propose une découverte de l’exposition nommée « Pas à Part » dans une émission qu’elle a réalisée avant le démontage.  


https://www.canalc.be/plein-cadre-pas-a-part-une-exposition-confinee-a-leglise-saint-loup-de-namur/

 

 

Nous espérons présenter l’exposition bientôt dans un autre lieu culturel, et nous souhaitons la présenter, au moins en partie, à Andenne.

 

Ateliers Arts plastiques

Atelier Terre sur le thème de « La Solidarité »

 

Pour ce nouvel atelier terre avec Sonia Pignolet de l’Atelier 170 asbl, le thème retenu est « la solidarité.
L’idée de sphères apparaît évidente pour tous. Et puis, la pensée s’affine, plutôt deux, une première avec des couleurs vives représenterait ce qu’est la solidarité pour chacun d’entre nous. La seconde, en contraste. Plus « éclatée », qui laisserait entrer dans un autre monde, plus proche de notre quotidien.  Ce qui « détruit » le monde, la nature et les personnes qui l’habitent, avec une « terre » qui meurt, plus éclatée, avec des couleurs sombres.

Nous retenons l’idée de sphères assez impressionnantes en taille, soit autour de 50 cm de diamètre. Nous en produirons deux, et, dans le projet, nous programmons qu’elles doivent pouvoir être mises en mouvement, qu’elles tournent, pour que le sentiment et tous ce que nous voulons éveiller comme émotion puisse jaillir comme une évidence. Sonia nous propose de travailler sur de grosses demi-sphères en polystyrène et de créer nos « mondes », en recouvrant d’une couverture de terre.

 

  

 

Chaque participant est invité à chercher dans des livres comment des artistes ont réussi, ou pas, à éveiller à ces sentiments, par des œuvres dans lesquelles nous reconnaissons nos attentes. Souvent nous sommes appelés par des propositions aux couleurs vives ou tendres, (Picasso, Magritte, etc…) pour nous inspirer pour la réalisation de notre projet sur la solidarité.
Après avoir fait son choix, chacun se lance dans l’aventure : d’abord sur papier, et puis avec une motte de terre. Il s’agit de la création d’un bas-relief, soit en « creusant » avec beaucoup d’attention la surface, soit en « laissant émerger de la matière » sur la plaquette de terre.

Malheureusement, cet atelier est interrompu suite au confinement imposé par les mesures liées au corona virus. Les ateliers en présentiels sont interdits, et nous abandonnons notre travail, en attente de jours meilleurs. Hélas, les décisions reporteront de plus en plus loin l’échéance de l’interdiction de se réunir. En mars 2021, nous sommes encore en attente d’une reprise possible de nos rencontres d’expression et de créativité.

Comme si c’était un symbole, nos « terres » sont sèches et mortes. Nous ne pouvons plus espérer les travailler encore… Tout est à reprendre depuis le début.

En attendant, nous entretenons, autant que possible, des liens et des moments de rencontre en individuel, et en respectant les mesures, pour garder, autant que possible, le feu éveillé.  

2019

« Des repères d’espoir dans un désert d’avenir » et «Les sans-noms » (suite)

Pour cet atelier, il s’agit de finaliser l’atelier autour de la terre cuite travaillée essentiellement en 2018, réalisé avec Sonia Pignolet de l’Atelier 170 asbl.

Il y a deux ateliers différents : le premier est de disposer les galets réalisés comme un chemin de sens dans un désert de sable.

Le deuxième : proposer un cadre qui présente de façon symbolique et unitaire, les figurines très différentes que nous avons créées pour le village des « sans-noms ». Tous ces personnages ont le même poids puisqu’ils sont tous réalisés avec 400 grammes de terre. Ils sont pourtant tous différents et ils ont des missions différentes dans la cité.

Comment présenter ce village avec les personnages ?
En réfléchissant ensemble, nous pensons à deux panneaux verticaux avec de petits socles (plaquettes) pour poser les différents personnages. Et puis, sur le fond, créer un décor qui situe la statuette dans l’univers qu’on souhaite lui attribuer.
Ensemble, nous calculons, mesurons, choisissons l’emplacement du personnage, etc…

Et puis, chacun élabore une ébauche du décor de son personnage. Un décor avec des couleurs pastelles, nous voulons que le village soit vivant et attrayant !
Après une couche de fond, nous pouvons alors dessiner, créer le décor qui emmène l’observateur.
Et puis, nous découvrons, avec émotion, la cité des « sans-noms » telle que nous l’avons élaborée.

Une proposition qui nous rappelle que, si nous sommes tous différents, que nous habitons des environnements et des cadres différents, que nous avons chacun des métiers ou des fonctions propres, c’est une chance qu’il convient de cultiver, et nous méritons tous le même respect, nous avons tous le même poids dans la cité.

 

« Ateliers gravure sur Tetra pack »

Le développement durable est au cœur de notre travail de réflexion depuis plus de deux ans, et, dans un atelier, nous avons choisi de creuser l’objectif de développement durable N°4 : «Éducation de qualité».

Autour du même thème, avec un animateur du CEC LST Namur, nous sommes partis à la découverte de la sérigraphie à partir de tétra pack » ou « brique de lait ».

C’est à l’aide de clou, pique, porte-mine, bois taillé, etc… que nous gravons le côté aluminium de la brique en carton.
Il faut ensuite l’enduire d’encre, le passer au rouleau, enlever l’excédent. Nous posons le carton sur une feuille blanche légèrement humide recouverte d’un carton et passons le tout sous presse, et découvrons avec surprise la réalisation qui apparaît.

Parmi toutes les impressions réalisées, les participants en ont sélectionné certaines et les ont reliées «à la japonaise» en un petit livret personnel.
Un livret collectif rassemble l’une ou l’autre production de chaque participant.

 

« Atelier création bijoux»

Depuis les âges les plus reculés de la préhistoire, décorer le corps humain est une œuvre de création artistique toujours en bouillonnement. Un détour que nous privilégions depuis longtemps dans le CEC à Andenne. 

Des ateliers bijoux ont rassemblé des femmes et des hommes, passionnés de créations. 

A partir de matériaux de récupération, chacun s’investit, pour entrer dans le projet, dans la réalisation de boucles d’oreilles. Puis, avec audace, dans la création d’un collier, d’un bracelet, d’une bague… L’ensemble formant, en suivant les conseils et les consignes d’unité de cohérence, une magnifique parure.

Dans le cadre de la Journée Mondiale du Refus de la Misère, on a consacré également un atelier à la réalisation de boucles d’oreilles ou de broches en fil d’aluminium sous la forme de personnages transparents qui ont été portés ensuite au cours des différentes manifestations.

 

[Image] Description de l'image

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2018

« Des repères d’espoir dans un désert d’avenir » et « Les sans noms »- Ateliers Arts Plastiques

Un atelier en dehors de chez nous, mais dans l’Atelier 170 asbl, où Sonia nous invite, à Andenne, cité de la derle blanche.

Au programme, deux propositions avec la mise en œuvre de différentes techniques ; et une mobilisation maximale de la créativité de chacune et chacun.

Et puis, pour éveiller l’audace, Miro est retenu comme source d’inspiration. Différentes reproductions de ses œuvres nous accompagneront comme une oasis dans le désert de la terre blanche. On sera une dizaine à relever le défi avec passion.

Premier moment, comme un itinéraire dans le sable, des galets. [Image] Description de l'imageAutant de messages, éveilleurs de sens.
[Image] Description de l'imageÀ partir d’une masse de terre, il s’agit de lui donner la forme d’un galet.L’œuvre terminée est alors cuite en biscuit, elle peut être peinte,soit en s’inspirant de « Miro » soit selon sa propre imagination, et plongée dans un dernier bain pour le vernissage. Après cuisson finale, la découverte des œuvres terminées est à la foi émotions, surprises et émerveillement.

[Image] Description de l'image

 

 

 

 

 

 

 

 

[Image] Description de l'imageSecond moment, les « sans-noms ».Nous connaissons les « santons » qui témoignent bien de la place de chacun et de son importance dans la cité.[Image] Description de l'imageNous avons donc construit différents personnages avec, pour chacun, le même poids de terre, soit 400 gr.Bien sûr, chacun part de sa propre expérience, et de ses priorités. Bien sûr, chaque figurine ouvrira un univers différent. La surprise de l’aboutissement dépasse souvent l’ambition du projet.[Image] Description de l'image

La balance était précise.Et puis, il y a eu la manipulation, la création, la décoration, et enfin la cuisson.  Tous sont très différents mais ils ont le même poids. C’est un merveilleux village, les « sans noms ». Il restera à les rassembler dans un environnement qui convienne.

 

 

 

 

 

Ateliers « Colore ta ville »

[Image] Description de l'imageLa Bibliothèque De Rue a participé au projet « Colore ta ville » en collaboration avec le centre culturel d’Andenne sur le quartier de Peu d’Eau. Un parcours artistique avec tous les acteurs socio-culturels qui interviennent sur le quartier, un mur d’expression, un spectacle familial, théâtre de rue et musique, ateliers, l’Art s’installe dans la rue.

Pour aider les enfants dans leurs préparatifs, les adultes de l’atelier créatif donnent un coup de main. En effet, ils découpent les matrices des livres pour les enfants de la B.D.R. Ceux-ci seront accrochés dans un arbre de la cité.

Ils découpent donc des livres de tailles différentes dans des cartons, les plient, appliquent une couche de fond blanc et ensuite, une couleur.
Des pages blanches découpées sont fixées à l’intérieur. [Image] Description de l'imageLe tout relié par une ficelle afin d’accrocher les livres dans l’arbre.

Les livres sont les supports sur lesquels  les enfants pourront dessiner et peindre les livres qu’ils préfèrent, ou bien qu’ils imaginent.

Mais ce n’est pas tout ! Nous avons représenté, sur un support en carton épais quatre personnages connus qui se sont inscrits dans l’histoire et l’imaginaire des enfants (le lapin Simon, Cornebidouille la sorcière, le géant du livre « Chhht » et Peppa Peg). Eclatants de couleurs, ils entouraient le tronc de l’arbre en formats géants.

Tout un travail de préparation !

« Ateliers Portraits »

[Image] Description de l'imageL’atelier est introduit par une visite de l’exposition « De Picasso à Bacon : Portraits du XXème siècle » au château de Waroux à Alleur.

Dans la suite de l’exposition sur les portraits, chacun est invité à représenter par peinture, dessin ou autre, sur des cartons, des portraits de pauvres d’aujourd’hui. On ne voit pas le visage mais on le reconnaît bien : un mendiant avec un visage courbé et une main tendue avec quelques pièces ; un chômeur avec le visage baissé et la carte en avant ; etc…
Des messages forts exprimant qu’il y a là des hommes méprisés et oubliés qui souffrent de ne pas être reconnus ; d’être sans visage.

Après avoir réfléchi et choisi le message que l’on souhaite exprimer à travers cette première réalisation, une seconde est proposée, avec une consigne qui était d’y intégrer une « clef » autour d’une symbolique forte et enracinée dans le vécu de chacun : une clef ouvre, libère ou ferme, enferme. [Image] Description de l'imageQuels sont nos clefs pour avancer ? 

Une seconde étape dans cet atelier consiste à peindre un « portrait »… [Image] Description de l'imageQuels sont les visages qui ont été pour moi, pour nous, dans un chemin de libération de la misère, qui nous ont permis d’avancer? Différentes clefs importantes sont apparues : la famille, l’école, le bonheur, la solidarité, la maison, la santé, la citoyenneté, la liberté d’expression, etc…
Mais d’autres aussi, celle de l’huissier qui expulse, de la personne qui méprise et tourne le dos… Nos porte-clefs sont lourds de cadenas scellés et trop légers de clefs de solidarité qui libèrent.

 

Ateliers Arts Plastiques – suite ateliers terre « On ne perd pas la boule, on travaille le monde »

Dans la continuité de l’atelier terre de 2017 avec l’Atelier 170 asbl et Sonia PIGNOLET, il s’agit d’assembler les différentes pièces réalisées par l’atelier terre. C’est ensemble avec les participants que nous réfléchissons au projet. Les pièces sont des sphères de différentes tailles, et de différents poids que nous avons construites et façonnées avec différents types d’illustrations sculptées ou dessinées. L’objectif est de créer un équilibre avec ces créations, dans un mouvement qui montre que les différences peuvent trouver une harmonie, et « que ça tourne bien ! ».  L’idée retenue est la création d’un mobile qui permette de suspendre toutes ces sphères et de les mettre en mouvement.

La première étape consiste à fixer une attache suspension sur chaque pièce. Et puis, avec un fil en nylon, de trouver le nœud qui convient pour assurer la solidité de la fixation.

Le pied du mobile est quant à lui réalisé en bois, avec des poutres de récupération. Une potence avec deux roulements à bille assureront le support. [Image] Description de l'imageUn petit moteur électrique y sera ajouté afin de faire tourner le mobile.

Avec de la ficelle en nylon, nous faisons donc des nœuds aux différentes boules afin de les fixer solidement. Nous pesons les différentes pièces afin de trouver le meilleur équilibre.

Puis, nous nous lançons dans l’exercice délicat : monter le mobile, suspendre les boules et le faire tourner…
Emerveillement, « elle est en équilibre et elle tourne ! »

Cette œuvre collective militante ainsi que le totem ont été exposés dans le cadre de Céramic Art Andenne. 

2017

« Congo Art Works »

Lors d’une visite de l’atelier à l’exposition « Congo Art Works » sur l’art populaire africain, au musée Bozar à Bruxelles, les participants découvrent une exposition de peintres africains qui expriment sur leurs toiles des messages dans lesquels les participants se reconnaissent. C’est déjà une part de parcours important qui est réalisée, nous avons dépassé les résistances habituelles qui se mobilisent quand il s’agit de mettre nos pas dans les parcours de populations étrangères.

La découverte de peintures aux couleurs vives racontant d’une part la souffrance de l’exploitation et de la criminalisation des pauvres, en Afrique mais aussi l’espérance grâce à la solidarité et la lutte qui s’organisent.
Et d’autre part, l’utilisation de matériaux de tous les jours pour peindre, comme des draps, des sacs de jute, des plaques de bois, des tissus, etc…

Ensemble en atelier, nous choisissons une toile qui sera à la base d’un travail de création. Elle évoque un fait de vie en deux moments : une impasse avec risque de mort, et une porte de sortie qui sauve.

Après un long travail collectif de réflexion, de partage et d’analyse, nous avons notre message à exprimer.
Soit, sur une première toile, un homme qui s’accroche à la branche cassée d’un arbre qui est lui-même sur le point de tomber ; et, au pied de cet arbre, un lion et un crocodile qui attendent, la gueule ouverte. Dans l’arbre se trouve encore un serpent dangereux qui approche de l’homme.  Sur une seconde toile, une solidarité qui s’organise pour « sauver » l’homme. En y incorporant un élément symbolique de la situation de chacun.

Après ces deux toiles, chacun est libre de choisir dans le livre de l’exposition une toile qu’il désire reproduire.  Celle-ci reflètera un message de libération. Il s’agit de creuser un peu pour chercher ce qui est enraciné dans le vécu de chacun. Exemple : une participante choisit une toile représentant un homme attaché à un tronc et un serpent l’enlaçant. Ceci faisant écho à son propre histoire : l’image de son père qu’elle n’a pas connu, et de l’étouffement des services sociaux (serpent) sur sa famille, l’empêchant de retrouver ses racines (tronc).

Ces peintures ont été exposées lors de l’exposition annuelle de LST Andenne asbl « A travers nous » en décembre 2017 à l’Hôtel de Ville d’Andenne.

« On ne perd pas la boule, on travaille le monde »

Nous avons entrepris une nouvelle démarche de création et d’expression dans la suite de l'atelier céramique Transtotemparence de 2016.

Le résultat final de cet atelier qui s’étalera jusque mi 2018 : création d’une œuvre collective militante sous forme d’un mobile. Des sphères différentes suspendues dessinent un espace d’équilibre, dans lequel le poids de chacune garantit l’harmonie et la sécurité. A travers cette œuvre, chaque boule créée exprime un message fort lié à l’histoire personnelle de chaque participant ou une expression représentée de manière symbolique. Avec l’idée, d’une part que c’est en se mettant ensemble que l’on peut travailler le monde et d’autre part, toute l’importance et la difficulté de trouver ce fragile équilibre pour garantir une place à chacun.

C’est dans son atelier que Sonia nous a invités à découvrir l’univers de la céramique. Ce cadre nous enivre des productions, des outils, des odeurs, des couleurs, des matières qui débordent tout autour de nous. Et puis, un calme qui permet l’audace d’être ensemble dans la démarche.

Plusieurs étapes et la découverte de techniques nous ont permis de réaliser les boules de ce mobile. Surprenante, la terre, on la découvre, dans nos mains au bout de nos doigts comme une matière très noble et qui impose ses règles.

Il s’agit ensuite de réfléchir à ce que l’on va « graver », « inscrire » etc…, avec des outils spécifiques, comme message clair à faire passer avec un dessin simple. Qu’on comprenne ce qu’on veut dire en regardant simplement la boule. Toute la difficulté était là ! Nous le proposons dans un mode d’expression qui ne nous est pas familier : en relief, avec des formes et des vides.

 

L’assemblage du mobile s’effectuera début 2018 et il sera exposé lors de Ceramic Art Andenne le dernier week-end de Pentecôte.

« La grosse boule que j’ai réalisée avec les chaînes cela veut dire que dans la misère on nous emprisonne. Cela a plus de sens que si c’est écrit. »

« Sur ma boule, un cache œil et un pansement sur la bouche, font comprendre que quand on est pauvre, on nous cache des choses et on ne peut rien dire. »

« Cela entretient la dextérité des doigts. On retrouve le sens du « toucher ». On retrouve un calme. On a l’impression d’être tout entier dans la terre. Tout le corps était dedans. »

« Du gravier dans les chaussures »

Initié en 2016, cet atelier s’est poursuivi en 2017 et continue en 2018.
Pour rappel, au départ d’un lieu de rassemblement (groupe des jeunes de LST Andenne asbl), ce groupe s’est choisi un outil d’expression qu’est le théâtre-action afin d’exprimer et d’interpeller au départ de leurs réalités.

2017 a été consacré à la finalisation de la création.  C’est à partir d’improvisations partant de leur histoire, que la découverte de l’univers théâtral (mise en scène, jeu théâtral, construction, écriture des scènes,…) a été apprivoisée petit à petit. Interpréter sur scène sa propre histoire, a été un long chemin pour ces jeunes. Mais cela leur a permis une libération.
S’en est suivi les répétitions ainsi que les représentations. 
Représentations qui ont eu lieu en 2017 

Leur création, enracinée dans leurs propres vécus, avait comme double objectif :

    • D’une part de permettre à d’autres jeunes de se retrouver dans ce qu’ils ont joués sur les planches (« leur dire qu’ils ne sont pas tous seuls ») et
    • D’autre part d’interpeller et de susciter le débat avec un public extérieur sur des enjeux de société telle que l’école, la violence, l’aide sociale, l’interdiction de mendicité,….

Même si ce qu’ils portaient était enraciné dans leur vécu, le travail de mise en scène ainsi que les débats qu’ils ont portés avec le public, dépassaient largement leur situation personnelle et questionnait ces situations d’injustices plus largement.
Les réactions du public ainsi que l’évaluation du groupe ont été de bons indicateurs pour l’atteinte de ces objectifs.
Durant ce processus de création, des temps de rencontres avec d’autres ont également été organisés : ATD Quart Monde et l’AMO Droits des Jeunes de Namur.
Mais aussi la découverte de pièces de théâtre en tant que spectateurs dans le cadre du festival « Je parle au théâtre » à Namur.

« On peut exprimer ce qu’on ressent, ce qu’on a vécu. Je ne peux pas le faire autre part ».

«  Le fait qu’on puisse s’exprimer sur notre parcours et notre expérience et qu’on puisse le dire de plein de manières différentes par la mise en scène. C’est une découverte ».

«  C’est une autre manière d’apprendre à s’exprimer différemment »

2016

« Nous ne sommes plus transparentes,
nous sommes belles ! »

Il y a quelques années déjà, nos ateliers créatifs « féminins » présentaient toute une collection de chapeaux, à qui on avait donné une nouvelle vie et ce, avec tout un matériel de réemploi. Ensuite, nous avons créé toute une gamme de bagues à partir du même principe.

Et nous voilà, aujourd’hui, avec une panoplie de boucles d’oreilles, toujours montées avec nos fonds de tiroirs.

S’étonner de ce que nous sommes capables de réaliser ensemble, se retrouver, s’entraider et oser se découvrir dans un miroir avec ce que nous avons créé.

Nous ne sommes désormais plus transparentes, nous sommes belles.

Nous, les bijoux cassés, on leur donne une seconde vie ! Comment ?  Si je vous dis : pince coupante, pince tournante, pince qui écrase, boucle, fil, attaches, perles… Vous pensez à quoi ?
Mais que faisons-nous avec tout ça ?  Des boucles d’oreilles !
Nous récupérons les perles et breloques des bijoux cassés et nous les réutilisons pour créer des nouvelles boucles d’oreilles.
Les étapes pour la création de boucles d’oreilles sont nombreuses et certaines sont parfois un peu plus complexes que d’autres mais nous nous entraidons si besoin. Au fur et à mesure des ateliers, la création des boucles d’oreilles est de plus en plus facile.
Mais avant tout ça, il est important de bien choisir ses perles et de déjà créer la boucle d’oreille sur du papier afin de la visualiser.

Et puis, on suspendra sa réalisation à son oreille. C’est beau, je suis belle ! Quel plaisir de rentrer et d’entendre le compagnon dire « tu es belle ! »

« TransTotemParence »

Nous connaissons bien, la terre et son travail, à Andenne. C’est une matière qui fait partie du patrimoine industriel et culturel de la Ville depuis très longtemps.
Nous avons choisi de travailler la transparence en la redécouvrant, même si elle pourrait bien apparaître comme son contraire. Quand on veut dissimuler ou rendre transparent quelque chose, on l’enterre ! Nous avons choisi de faire jaillir de la terre une nouvelle présence, en refusant l’absence qu’on veut nous imposer.

Avec une artisan créateur local, Madame Sonia Pignolet, de « l’Atelier 170 », nous avons commencé par « apprivoiser » la terre en la travaillant, la malaxant et nous avons découvert les « engobes » et la « barbotine »… et bien d’autres nouveaux mots et techniques propres à son univers.

Sur le sol, gravé sur des pavés, nous avons écrit notre cri, notre colère, notre souffrance, notre tristesse, notre rage…
Et puis, au milieu de cet enracinement de mépris, nous avons choisi d’élever un pilier  d’espérance. Nous avons créé un totem. Nous avons voulu dire ce qui nous remet debout et exprimer ce qui nous mobilise et réveille notre dignité. Elever un totem pour faire appel à autre chose. On n’est pas transparent. On existe !

     

« Quand des jeunes osent le théâtre »

Création théâtrale au départ du vécu et des expériences d’un groupe de jeunes adultes en situation de grande pauvreté.

Ces jeunes confrontés à des situations de misère, souvent depuis l’enfance, se retrouvent presque toujours à l’âge adulte, très tôt, et sans armes ; face à de dures réalités. Souvent seuls ; face à cette nouvelle vie qui s’annonce, puisque les liens ont été déchirés par quantité d’intervenants. Mais aussi seuls face à toutes les questions et les peurs que cela génère. Il est dès lors difficile, de pouvoir s’en sortir et de mettre des mots sur ses rêves, ses espérances et les projets d’avenir légitimes qui se bousculent dans la tête.

L’objectif de ce groupe formé depuis 2013, est donc de se donner les moyens d’expression, à ces jeunes résistants au quotidien à la misère et que leur parole puisse être entendue et respectée. Notre méthode : à partir de notre vécu quotidien, voir les choses, définir des constats ; et puis chercher à comprendre, à analyser en dialogue entre nous, et toutes les aides qu’on peut mobiliser ; et enfin chercher des énergies pour bâtir le présent et l’avenir.

Dans ce cadre, nous avons beaucoup travaillé autour de deux thématiques : cela veut dire quoi pour nous entrer dans la vie adulte et autour du travail [1].

En dehors des thématiques, nous sommes sortis ensemble : expositions, théâtre, visites de villes, … et sommes en lien avec les jeunes d’ATD Quart Monde via le groupe des jeunes à Andenne.

Pour un appui artistique, nous avons pris contact avec la Compagnie Buissonnière et le groupe a mobilisé un des comédien-animateur de cette troupe (Monsieur Bruno Hesbois).

Les premières séances furent consacrées à l’apprivoisement de la technique et la dynamique de groupe via divers jeux de rôles. Ensuite, à partir de leurs expressions les jeunes ont été invités à construire en petits groupes, des scénaris qu’ils présentaient aux autres. Et puis, au fil des scènes, les jeunes ont commencé, selon des consignes précises, à explorer et mettre en scène ensemble et sous la conduite de l’artiste, certaine partie de leur vécu et ce qu’il souhaite dénoncer.

Petit à petit les choses prennent forme. L’équipe profite de l’opportunité de présenter leur travail à un public extérieur lors de l’exposition organisée par le CEC le 09 décembre 2016. Et nous pouvons souligner leur engagement malgré les craintes et les peurs, le tract qui les habitait vraiment.

Nous avons programmé trois présentations qui sans doute ne seront pas tout à fait abouties, l’une en mars 2017 à une Assemblée de Militants à l’intérieur du Mouvement  une suivante en mai-juin 2017 avec l’équipe de Droits des Jeunes rencontrés dans leur projet théâtre et l’équipe jeunes d’ATD Quart Monde. Et enfin, en octobre 2017, dans le cadre de la Journée Mondiale du Refus de la Misère, une présentation grand public à Huy.

Oser exprimer, par le théâtre, ce qu’ils n’ont, pour la plupart, pas pu mettre en mots. Une incroyable solidarité se crée également au sein du groupe. Il est à noter que les jeunes sont à chaque fois présents (sauf cas de force majeure). On sent une réelle accroche et un réel investissement personnel et collectif.

[1] La Main dans la Main, Janvier 2015

2015

À vos crayons

Les participants à l’atelier créatif se lancent un nouveau défi !

A partir d’un croquis ou d’un dessin humoristique mais fort en message (style Dubus, Geluck, Kanar ou Kroll) ou d’une caricature (découverte dans un journal, une revue ou inspirée d’une bande dessinée), il s’agit de réaliser son propre dessin satirique, enraciné dans notre combat quotidien.

Nous partons d’une réalisation personnelle, croquée au crayon, nous choisissons d’y insérer un petit texte percutant, sous forme de bulle, à travers lequel nous proposons un message fort, tout en restant dans l’humour. Et puis, nous y avons apporté les couleurs qui réveillent encore l’attention et la curiosité.

Nous avons des choses à dire, même si, la plupart du temps, on ne nous écoute pas, ou bien on nous fait taire, on nous veut transparents. Par le chemin de l’humour et du dessin, on peut retrouver une parole nouvelle.

C’est avec beaucoup de satisfaction, de fierté et d’émerveillement que les participants ont apprécié les productions de cet atelier. Ils ont pu présenter les réalisations de cet atelier lors de l’évènement public du 13 octobre 2015 à l’Hôtel de ville d’Andenne.

 

     

« Van Gogh rejoint les plus pauvres »

L’atelier propose, de suivre le cheminement de Vincent Van Gogh, depuis son expérience, ses premiers dessins, jusqu’à l’expression extraordinaire d’une émotion très forte, dans le dessin ou la peinture de la résistance et du courage du pauvre.

Avant tout, nous visitons l’exposition au BAM, à Mons. Et puis, nous allons à Cuesmes, découvrir son univers, la maison où il a vécu son enracinement.

La première étape de l’atelier, c’est un grand nombre de recherche au crayon. Nous tentons de comprendre son cheminement en copiant, selon la méthode qu’il a utilisée, l’un ou l’autre dessin que nous choisissons dans son œuvre.
Une seconde étape nous conduit à copier l’une ou l’autre peinture qui nous parle et nous questionne. Nous pourrons le suivre en mettant nos pas dans les siens. Le suivre dans le choix de ses croquis, de ses couleurs, de ses profondeurs de champs, … Et, sur chaque toile, nous apportons une actualisation de son œuvre.

Une exposition à l’Hôtel de Ville d’Andenne viendra clôturer ces ateliers !

  

2014

Il Quarto Stato
« En vie-Envies »

En lien avec d’autres ateliers du Mouvement.

"Qu’est-ce qui est important dans ma vie ? Qu’est-ce qui me met en vie ?
Qu’est-ce qui est important dans nos rassemblements ?
Pour quoi suis-je (sommes-nous) prêts à me (nous) mobiliser, à nous battre ?
"

Découverte

Découverte dans un premier temps de la peinture « Il Quarto Stato » dans les locaux du CEC LST Namur. L’animateur du CEC LST Andenne présente aux participants la peinture « Il Quarto Stato ».

Expression & création

Chaque participant exprime, met ses idées sur papier par l’écriture mais aussi par le dessin et explique ensuite ce que cela représente pour lui. De là, apparaissent différents thèmes.

Pour entrer dans le projet, avec des découpages et des collages, seuls ou à quelques-uns, mais toujours en ateliers collectifs, nous avons exprimé un moment particulier de notre vécu, qui nous tient à cœur. Les propositions jaillissent avec une créativité généreuse. Autant d’œuvres individuelles ou collectives d’une première expression de ce qui nous mobilise, et qui est aussi le combat des amis encore plus pauvres. Un grand moment bonheur que cet échange du résultat de nos réflexions et de notre travail.

Les thématiques retenues, et déjà, pour la plupart sous la forme d’une illustration, nous pouvons entamer, pour chacune d’elles, une expression nouvelle dans laquelle se mêlent la peinture et le collage. Un long labeur de recherche d’une qualité esthétique qui corresponde au mieux à la profondeur du message. Une vingtaine de toiles se sont alignées, progressivement, sur les murs de notre local de réunion.

Nous pouvions alors, ensemble, discuter de l’organisation et la présentation de ce travail sur le personnage que nous pouvions illustrer.

A partir de nos constats, nos analyses, et nos engagements, en stylistes militants, nous avons habillés le personnage des costumes convenant au mieux au scénario que nous voulions représenter. 

 

Diffusion

Outre les expositions à Namur, exposition des travaux réalisés durant les ateliers, du 16 décembre 2014 au 13 janvier 2015 à LST Andenne asbl.

« Les rêves sont en nous »

Visite de l’exposition « Et si tu avais envie… » dans une galerie à Andenne, nous découvrons l’univers conjugué de la photographie, de la peinture et de l’écriture. Une exposition présente des poésies illustrées avec talent par des peintures réalisées à partir de trois couleurs, le rouge, le noir et le gris.

Nous choisissons de nous inspirer de cette démarche. Il s’agira de rédiger une poésie avec l’aide d’une animatrice-militante et puis l’illustrer avec différentes techniques artistiques en suivant les consignes de notre artiste peintre Anne.

Les participants émettent sur le sujet sur lequel ils désirent s’exprimer. Ils déposent alors leurs idées sur papier. Etape difficile lorsqu’on ne sait ni lire ni écrire ou presque… Mais chacun s’entraide. Il s’agit de bien comprendre comment se rédige une poésie et la contrainte des rimes. Un chantier passionnant qui nous ouvre des horizons partagés. Et c’est ensemble que nous choisissons le titre de la poésie.
Trois poésies seront ainsi réalisées sur trois thèmes différents.

Illustrations des poésies : par la peinture acrylique sur toile ou de la peinture aquarelle sur papier aquarelle avec du papier de soie et pastels, travail au pochoir, collages sur toile…

Ce travail de créativité se termine par la réalisation d’un recueil de poésies où chacun pourra retrouver les poésies de chaque participant ainsi que ses propres illustrations.

La découverte de cet atelier a créé un émerveillement dans un de nos autres lieux de rassemblement lorsque les participants ont lu avec fierté leurs poésies !

  

2013

Atelier « Permeke »

Visite de l’exposition « Permeke » à Bruxelles pour découvrir l’univers de ce peintre. Certaines de ses peintures sont parlantes. Peut-être même un peu trop révélatrices de la réalité de la vie de la résistance quotidienne des familles qui nous rejoignent.

Réalisation de notre « Permeke ». Choix du projet que chacun souhaite réaliser, mais à la manière de « Permeke », nous travaillerons sur une plaque de bois et nous ajouterons une courte phrase qui exprime un sentiment présent dans l’œuvre. Le choix de la couleur à l’huile permet l’utilisation d’une technique déjà connue et éprouvée par une partie des participants.

Le groupe décide ensuite d’ « habiller » les œuvres à la manière de « Permeke ». Nous réalisons nous-mêmes des encadrements en bois. Certains seront peints ou seulement vernis selon le choix de chacun.

« Fashion Book » :

L’objectif de cet Atelier est de réaliser et de compléter son propre « Fashion Book » à partir d’un modèle déjà existant. Les pages sont prêtes à être customisées, décorées et créées selon la personnalité de chacun.
Chaque page invite à différentes créations :
Au départ de sa photo, comment s’imaginer et s’agrémenter Egyptienne ?

Customisation d’une chaussure à l’aide de boutons, perles et autres fioritures. Nous nous sommes également essayés à enjoliver certains de nos bérets ou casquettes, nœuds papillon, sacs… avec de jolis boutons.
Création de bagues où nous nous essayons également à la réalisation de bague à l’aide de tissus, feutrine, pâte fimo ou encore avec des capsules de champagne.

Les participants ont également réalisé leur propre collier avec toujours ces fameux boutons tous plus colorés les uns que les autres à faire passer dans un fil adapté afin de réaliser son collier.

Atelier Aquarelle

Ateliers de peinture expressive avec notre artiste Anne. Nous découvrons une nouvelle technique et un nouveau mode d’expression.

Utilisation de trois techniques avec la peinture acrylique à utiliser : avec du film alimentaire, une éponge ou du sel.

Découverte des univers de couleurs : découverte et utilisation de la technique du jet à l’aide d’un pinceau et insertion de silhouettes avec la pâte aquarelle à l’aide de couteaux.

Réalisations inspirées d’un peintre qui a travaillé au départ d’affiches publicitaires et en a fait des collages.

Expression à partir soit des lettres, soit des morceaux de textes, soit des chiffres qu’on va découper, déchirer dans des magazines et qu’on colle avec de la colle à tapisser.

Découverte et utilisation de « technique du Lavis » ; travail d’aquarelle et d’encre de Chine (dans l’aquarelle).

  

2012

Atelier Peinture : Chagall

Découverte de l’univers et du peintre Chagall par le biais de petits jeux et d’autre part par la visite de l’exposition « Des rêves aux souvenirs » consacrée au peintre au château de Waroux.

Nous partons à la recherche et à l’initiation de différentes techniques utilisées par Chagall : réalisation d’un kaléidoscope collectif ; dessin à l’aquarelle, feutres et pastels secs ; technique de la mosaïque à l’aide de coquilles d’œuf ; travail autour du vitrail avec de la peinture sur verre ; gravure sur lino et découverte des outils tels que la gouge et les lames ; impression du dessin sur papier à l’aide d’un rouleau à pâtisserie.

  

Atelier Peinture : Magritte

Pour débuter cet atelier et partir à la découverte du peintre et du surréalisme, nous avons choisi d’aller visiter le musée Magritte.

En atelier, nous découvrons la perfection et la maîtrise du travail technique du peintre en reproduisant l’une ou l’autre toile. L’ensemble des ateliers y sera consacrés. Travail au crayon pour l’ébauche. Ceux qui ont plus difficile peuvent s’aider d’un rétroprojecteur.
On se lance ensuite à la découverte de la peinture à l’huile.

Durant ces ateliers, les participants réaliseront ainsi une ou plusieurs toiles chacun selon son rythme.

  

Atelier créatif : tissus 

Nous avons donc aussi travaillé le tissu. Comment découvrir le tissu mais également d’autres matériaux afin de l’utiliser pour customiser divers accessoires (sacs et autres,...) ou créer une broche, une coiffe ou autre. Mais également afin de découvrir la technique du patchwork. Nous travaillons sur la réalisation de broches en forme de fleurs.

2011

Atelier Peinture : Ensor

Découverte du peintre par la visite de l’Expo « Ensor démasqué » à Bruxelles.

Nous nous sommes, alors, essayés à diverses techniques utilisées par le peintre : par découpages et collages… Travail autour du masque, élément important de son univers, à l’aide du papier mâché, aux pastels secs et aux crayons aquarelles à partir de photocopies noir et blanc d’œuvres d’Ensor pour créer un univers qui s’en inspire. Peinture sur toile à l’acrylique en découvrant la technique de la peinture au couteau. Réalisation d’une « table à la Ensor ».

  

Atelier chapeaux

Au départ, un travail tout simple à la machine à coudre, la réalisation d’un bandeau original. Et puis sur un modèle en polystyrène blanc, chacun pouvait laisser son imagination pour construire un thème.

La démarche s’est alors orientée vers la customisation de chapeaux récupérés. Sur base d’un modèle existant, et en respectant des techniques de chapeliers, les participants ont créé des œuvres.

Enfin, l’atelier s’est orienté vers une plus grande liberté et a permis, à ceux qui le désiraient, d’oser créer des coiffes nouvelles, dans des réalisations tout à fait extraordinaires, jusqu’à l’utilisation de matières légères et de plumes pour des coiffes de carnaval.

Cet atelier a abouti à différentes réalisations « décoiffantes » que nous avons exposées lors d’une brocante, d’une exposition et d’un marché de Noël.

2010

Atelier Poésie

Avec une militante spécialisée dans l’art de la poésie sur la thématique « Qu’avons-nous envie de dire au monde ? » Comment mettre en poésie ce que les familles souhaitent dire à ce sujet. Chaque poésie a été illustrée et nous en avons fait une publication.

Atelier de peinture

Avec l’artiste peintre Anne Doumont, nous nous sommes engagés ensemble autour de la création d’une œuvre collective : « Notre chemin de vie ». Nous nous sommes questionnés sur ce qu’on pouvait trouver sur un chemin ? Dans notre vie, c’est la même chose. Par cette œuvre, nous avons représenté notre propre carte routière et celle de LST.

Atelier chapeaux

Au départ de chapeaux récupérés, nous nous sommes donné le temps de donner libre court à notre imagination et notre créativité. Avec toutes sortes de matériaux de récupération, nous avons agrémenté nos chapeaux. Nos réalisations sont à l’image de notre personnalité.

Ces chapeaux ont également été mis en valeur lors de notre exposition dans le cadre du « Week-end Wallonie Bienvenue » auquel nous avons participé. Ces chapeaux ont également figurés dans la réalisation d’un calendrier. Quelques vitrines de commerçants ont accueillis des chapeaux en décoration et un de nos chapeaux a été acheté par la ville d’Andenne afin de l’exposer à l’Office du tourisme d’Andenne. Quelle fierté pour les familles, toute cette mise en valeur autour de cet atelier et de leurs créations.

« Carrément ensemble »

Réalisé dans le cadre de notre action du 17/10. Sur des carrés en bois de 20 cm sur 20, nous avons représenté, à l’acrylique, ce qu’est, pour nous, le rassemblement.

 

2009

Théâtre 'Bouts de Ficelles'

« Nous, on construit des marionnettes, elles vous diront notre histoire »

Un spectacle du théâtre "Bouts de Ficelles" qui nous permet de suivre une famille dans son combat quotidien pour sauvegarder ses droits et son unité.

Exposition "Fugues"

Cf. ci-contre à droite

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2006

Exposition "Des couleurs et des mots"

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2005

Atelier "Relooking"

Atelier "relooking"
Un travail sur la perception de soi et des autres (voir illustrations).

[photo] Relooking
[photo] Relooking

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2004

Recueil de poèmes

Recueil de poèmes "C'est ici que le chemin commence"

[couverture] C'est ici que le chemin commence

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2003

Expression par l'écriture

Depuis 2003 et en collaboration avec les animatrices de la Maison de la Poésie d'Amay, développement d'activités qui favorisent l'expression via l'écriture.

Oser écrire et peindre, c'est oser se mettre en scène en explorant son identité, c'est prendre sa place, révéler son regard, sa voix unique, se donner le droit de participer au monde...
Dès novembre 2005, les activités seront principalement axées sur le thème de notre droit à la (vie en) famille.

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2001

Exposition "Picasso"

A partir des oeuvres des militants, à l’église de Bonneville, dans le cadre de la biennale.

Réalisations : remarques complémentaires

Les réalisations dont il est question ici mettent davantage en évidence ce qui peut ou a pu être montré à d'autres. Par exemple : des publications (textes, livres, périodiques), des expositions ou autres créations artistiques (peintures, photos, pièces de théâtres,...).

LST est un mouvement d'éducation permanente, de rassemblement, d'expression et de créativité enraciné dans la réalité des hommes et des femmes parmi les plus pauvres, les plus écrasés. Ces types de réalisations sont donc d'abord des moyens pour soutenir nos objectifs de lutte contre la misère et ce qui la produit.

Les prises de conscience et les changements de mentalités, voire les avancées au niveau politique, sont aussi des "réalisations" que nous travaillons.

Par ailleurs, pour nombre de personnes, leur cheminement avec LST leur a permis "d'être un peu plus, d'être un peu mieux", comme nous l'indiquent certains témoignages ainsi que les participations régulières de nombreux aux activités qui nous rassemblent, malgré la division que suscite la misère.

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dernière mise à jour le 7 août 2019