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Atelier créatif LST Andenne - Activités annuelles |
Retrouvez ici quelques traces d'une partie des activités écoulées de l'Atelier créatif à Andenne. Bonne découverte !
2022Atelier Terre : découverte du tour du potier Après avoir assemblé les différentes pièces « Le monde en main », les participants ont l’opportunité de découvrir le travail avec un tour du potier ; un tour à terre… Au départ d’une boule de terre de 500 gr, on la tape en la centrant sur la girette et plus précisément sur le plateau. On la fixe bien. Objectif : réaliser un bol. Il faut monter la terre, l’aplatir, l’élargir, etc… Tout cela avec des gestes techniques bien précis en restant toujours avec une main positionnée à 4H. Ensuite, retirer la pièce avec un fil de fer, une palette. Les pots réalisés sont cuits à l’état de « biscuit ». Il s’agit alors de procéder à la mise en émail.
Atelier impression sur tissu « Les étiquettes qui nous collent à la peau » Les participants de l’atelier créatif se lancent dans une nouvelle aventure. Découvrir ensemble le transfert d’images sur tissu (sans papier transfert). Dans un premier temps, ils découvrent cette technique à travers des photos de travaux d’artiste qui mêlent impression photo et broderie. Il s’agit de suivre différentes étapes : réaliser un dessin ou choisir une image à photocopier. Il s’agit ensuite de badigeonner du médium pour peinture sur tissu ; poser et presser avec un rouleau ; sécher, vaporiser de l’eau et laisser absorber (l’encre apparaît) ; frotter doucement le papier en exerçant des mouvements circulaires avec le doigt et le papier se détache. Pour finir, mettre une feuille de papier sulfurisé sur le transfert et repasser pour fixer les couleurs. Voilà, la 2ème étape est terminée. ! Chaque participant peut ainsi s’exprimer sur ce qu’il ressent par rapport aux différentes étiquettes qu’on peut leur donner ou qu’ils peuvent constater qu’on donne aussi aux autres. Sur chaque réalisation, les participants ont cousu une ou plusieurs étiquettes. Par ce biais, il s’agit de rappeler à partir de quoi ils sont partis pour s’exprimer (« les étiquettes »). Ils soulignent tout cela soit par la peinture soit par la broderie. Pour terminer, nous fixons le tout sur une toile. Leur travail d’impression sur tissu est ainsi bien tendu.
Atelier découverte de l’abstraction Avec les participants, nous regardons et feuilletons différents livres sur la peinture abstraite. L’idée est de travailler sur « Raconte-moi une histoire ». Chacun s’exprime sur un thème (famille, logement, santé, climat…). L’objectif est d’arriver à réaliser un petit livret. Ce petit livret est réalisé à partir d’un pliage et découpe d’une feuille sur lequel on écrit et dessine pour exprimer son humeur du jour, son ressenti, ses sentiments, etc… Technique identique pour le pliage et découpe du second livret. Il s’agit de photographier son parcours depuis chez soi jusqu’à LST lorsque l’on vient aux ateliers. Afin de retracer le chemin, l’itinéraire que l’on prend. Imprimer les photos. Décrire les trajets avec les habitudes (rencontrées) ; ce qu’on voit ; ce qu’on entend… On peut tracer le chemin, utiliser des cartes routières ; des anciennes cartes postales de la ville… ou bien encore surfer sur internet ou certains ont apporté des documents (cartes, etc…). Autre réalisation : sur une feuille, apposer du Tesa afin d’avoir différentes formes géométriques. Chacun selon son envie. Nous mettons aux pastels des couleurs dans les cases géométriques… Apparaît alors un peu de la personnalité de chacun.
2021Atelier Terre sur le thème « Le monde en main »L’atelier terre, avec Sonia Pignolet de l’Atelier 170 asbl, qui avait été suspendu peut reprendre après des mois de pandémie. Les participants constatent que le travail commencé doit être détruit, la terre est sèche et impropre à toute manipulation, après ces longues semaines d’abandon obligé. On récupère toute la terre séchée et la plonge dans un sac plastique dans un seau rempli d’eau. La terre est alors devenue « argile ». On la pose sur une plaque de plâtre afin d’absorber l’eau. Finalement, on obtient une « autre » terre qu’il sera alors possible de travailler. On construit un globe terrestre avec ces différents continents et avec la perspective d’y projeter une part des rêves et des souhaits qui nous habitent : « un monde dont on rêve ». On dessine différents continents sur des tablettes de terre. Chacun peut alors travailler un continent, ou l’un ou l’autre pays comme il l’entend : on creuse, on ajoute du relief, etc… On s’exprime en travaillant la terre. Les participants travaillent le thème de la solidarité, de la liberté, de la santé, de l’école, de la religion, du travail, etc. Les pièces terminées sont cuites en biscuit et puis, chacun peint les pièces qu’il a réalisées avec des émaux. Elles passeront une nouvelle fois à la cuisson. Ensemble, nous avons décidé de peindre avec des émaux de couleurs vives afin de rendre ce monde chatoyant, et nous sommes vraiment surpris de découvrir combien le résultat explose nos attentes. Il s’agit à présent d’assembler tous ces continents pour qu’ils forment notre monde. 2020Ateliers Arts plastiquessur le thème de « La Marche »De novembre 2019 à mars 2020, c’est la marche qui nous a mobilisés. Marcher pour aller où ? Pour faire quoi ? D’où viens-tu ? Où vas-tu ? Qu’est-ce qui te mets en marche ? Pourquoi restes-tu ? Se promener ou manifester ? L’atelier a permis d’inscrire, au gré de la créativité de chacun, notre engagement dans quelques paires reconstituées de chaussures différentes. Les participants se sont engagés dans la transformation de ces chaussures et dans l’expression d’émotions et de sentiments liés à un voyage intérieur, de solidarité, ou de projets. Tout cela s’est inscrit dans les formes nouvelles, les couleurs, les décorations ou l’environnement que chacun apportait pour la réalisation de son œuvre. Et puis, une seconde initiative, il s’agissait de réaliser des fresques de dimensions importantes. Des bandes de toile, de très grandes tailles (jusqu’à près de 4 mètres de haut, et près de 2 mètres de large) ont été proposées aux ateliers. Nous avons choisi la réalisation d’une fresque à partir d’un évènement important qui met en marche les militants du mouvement tous les ans, le 17 octobre, JMRM. La marche vers le Parlement de Wallonie a été représentée avec des personnages découpés dans des chutes de tissus récupérés, et les transparents se sont invités en laissant une empreinte de vide dans la toile. Au terme de ces ateliers, nous nous sommes retrouvés, toutes les associations apportant leurs œuvres, pour monter l’exposition, à Namur. En fait, notre marche s’arrêtait là.
Nous espérons présenter l’exposition bientôt dans un autre lieu culturel, et nous souhaitons la présenter, au moins en partie, à Andenne.
Ateliers Arts plastiquesAtelier Terre sur le thème de « La Solidarité »
Pour ce nouvel atelier terre avec Sonia Pignolet de l’Atelier 170 asbl, le thème retenu est « la solidarité. Nous retenons l’idée de sphères assez impressionnantes en taille, soit autour de 50 cm de diamètre. Nous en produirons deux, et, dans le projet, nous programmons qu’elles doivent pouvoir être mises en mouvement, qu’elles tournent, pour que le sentiment et tous ce que nous voulons éveiller comme émotion puisse jaillir comme une évidence. Sonia nous propose de travailler sur de grosses demi-sphères en polystyrène et de créer nos « mondes », en recouvrant d’une couverture de terre.
Chaque participant est invité à chercher dans des livres comment des artistes ont réussi, ou pas, à éveiller à ces sentiments, par des œuvres dans lesquelles nous reconnaissons nos attentes. Souvent nous sommes appelés par des propositions aux couleurs vives ou tendres, (Picasso, Magritte, etc…) pour nous inspirer pour la réalisation de notre projet sur la solidarité. Malheureusement, cet atelier est interrompu suite au confinement imposé par les mesures liées au corona virus. Les ateliers en présentiels sont interdits, et nous abandonnons notre travail, en attente de jours meilleurs. Hélas, les décisions reporteront de plus en plus loin l’échéance de l’interdiction de se réunir. En mars 2021, nous sommes encore en attente d’une reprise possible de nos rencontres d’expression et de créativité. Comme si c’était un symbole, nos « terres » sont sèches et mortes. Nous ne pouvons plus espérer les travailler encore… Tout est à reprendre depuis le début. En attendant, nous entretenons, autant que possible, des liens et des moments de rencontre en individuel, et en respectant les mesures, pour garder, autant que possible, le feu éveillé. 2019« Des repères d’espoir dans un désert d’avenir » et «Les sans-noms » (suite)Pour cet atelier, il s’agit de finaliser l’atelier autour de la terre cuite travaillée essentiellement en 2018, réalisé avec Sonia Pignolet de l’Atelier 170 asbl. Il y a deux ateliers différents : le premier est de disposer les galets réalisés comme un chemin de sens dans un désert de sable. Le deuxième : proposer un cadre qui présente de façon symbolique et unitaire, les figurines très différentes que nous avons créées pour le village des « sans-noms ». Tous ces personnages ont le même poids puisqu’ils sont tous réalisés avec 400 grammes de terre. Ils sont pourtant tous différents et ils ont des missions différentes dans la cité. Comment présenter ce village avec les personnages ? Et puis, chacun élabore une ébauche du décor de son personnage. Un décor avec des couleurs pastelles, nous voulons que le village soit vivant et attrayant ! Une proposition qui nous rappelle que, si nous sommes tous différents, que nous habitons des environnements et des cadres différents, que nous avons chacun des métiers ou des fonctions propres, c’est une chance qu’il convient de cultiver, et nous méritons tous le même respect, nous avons tous le même poids dans la cité.
« Ateliers gravure sur Tetra pack »Le développement durable est au cœur de notre travail de réflexion depuis plus de deux ans, et, dans un atelier, nous avons choisi de creuser l’objectif de développement durable N°4 : «Éducation de qualité». Autour du même thème, avec un animateur du CEC LST Namur, nous sommes partis à la découverte de la sérigraphie à partir de tétra pack » ou « brique de lait ». C’est à l’aide de clou, pique, porte-mine, bois taillé, etc… que nous gravons le côté aluminium de la brique en carton. Parmi toutes les impressions réalisées, les participants en ont sélectionné certaines et les ont reliées «à la japonaise» en un petit livret personnel.
« Atelier création bijoux»Depuis les âges les plus reculés de la préhistoire, décorer le corps humain est une œuvre de création artistique toujours en bouillonnement. Un détour que nous privilégions depuis longtemps dans le CEC à Andenne. Des ateliers bijoux ont rassemblé des femmes et des hommes, passionnés de créations. A partir de matériaux de récupération, chacun s’investit, pour entrer dans le projet, dans la réalisation de boucles d’oreilles. Puis, avec audace, dans la création d’un collier, d’un bracelet, d’une bague… L’ensemble formant, en suivant les conseils et les consignes d’unité de cohérence, une magnifique parure. Dans le cadre de la Journée Mondiale du Refus de la Misère, on a consacré également un atelier à la réalisation de boucles d’oreilles ou de broches en fil d’aluminium sous la forme de personnages transparents qui ont été portés ensuite au cours des différentes manifestations.
2018« Des repères d’espoir dans un désert d’avenir » et « Les sans noms »- Ateliers Arts PlastiquesUn atelier en dehors de chez nous, mais dans l’Atelier 170 asbl, où Sonia nous invite, à Andenne, cité de la derle blanche. Au programme, deux propositions avec la mise en œuvre de différentes techniques ; et une mobilisation maximale de la créativité de chacune et chacun. Et puis, pour éveiller l’audace, Miro est retenu comme source d’inspiration. Différentes reproductions de ses œuvres nous accompagneront comme une oasis dans le désert de la terre blanche. On sera une dizaine à relever le défi avec passion. Premier moment, comme un itinéraire dans le sable, des galets. Autant de messages, éveilleurs de sens.
Second moment, les « sans-noms ».Nous connaissons les « santons » qui témoignent bien de la place de chacun et de son importance dans la cité.Nous avons donc construit différents personnages avec, pour chacun, le même poids de terre, soit 400 gr.Bien sûr, chacun part de sa propre expérience, et de ses priorités. Bien sûr, chaque figurine ouvrira un univers différent. La surprise de l’aboutissement dépasse souvent l’ambition du projet. La balance était précise.Et puis, il y a eu la manipulation, la création, la décoration, et enfin la cuisson. Tous sont très différents mais ils ont le même poids. C’est un merveilleux village, les « sans noms ». Il restera à les rassembler dans un environnement qui convienne.
Ateliers « Colore ta ville »La Bibliothèque De Rue a participé au projet « Colore ta ville » en collaboration avec le centre culturel d’Andenne sur le quartier de Peu d’Eau. Un parcours artistique avec tous les acteurs socio-culturels qui interviennent sur le quartier, un mur d’expression, un spectacle familial, théâtre de rue et musique, ateliers, l’Art s’installe dans la rue. Pour aider les enfants dans leurs préparatifs, les adultes de l’atelier créatif donnent un coup de main. En effet, ils découpent les matrices des livres pour les enfants de la B.D.R. Ceux-ci seront accrochés dans un arbre de la cité. Ils découpent donc des livres de tailles différentes dans des cartons, les plient, appliquent une couche de fond blanc et ensuite, une couleur. Les livres sont les supports sur lesquels les enfants pourront dessiner et peindre les livres qu’ils préfèrent, ou bien qu’ils imaginent. Mais ce n’est pas tout ! Nous avons représenté, sur un support en carton épais quatre personnages connus qui se sont inscrits dans l’histoire et l’imaginaire des enfants (le lapin Simon, Cornebidouille la sorcière, le géant du livre « Chhht » et Peppa Peg). Eclatants de couleurs, ils entouraient le tronc de l’arbre en formats géants. Tout un travail de préparation ! « Ateliers Portraits »L’atelier est introduit par une visite de l’exposition « De Picasso à Bacon : Portraits du XXème siècle » au château de Waroux à Alleur. Dans la suite de l’exposition sur les portraits, chacun est invité à représenter par peinture, dessin ou autre, sur des cartons, des portraits de pauvres d’aujourd’hui. On ne voit pas le visage mais on le reconnaît bien : un mendiant avec un visage courbé et une main tendue avec quelques pièces ; un chômeur avec le visage baissé et la carte en avant ; etc… Après avoir réfléchi et choisi le message que l’on souhaite exprimer à travers cette première réalisation, une seconde est proposée, avec une consigne qui était d’y intégrer une « clef » autour d’une symbolique forte et enracinée dans le vécu de chacun : une clef ouvre, libère ou ferme, enferme. Quels sont nos clefs pour avancer ? Une seconde étape dans cet atelier consiste à peindre un « portrait »… Quels sont les visages qui ont été pour moi, pour nous, dans un chemin de libération de la misère, qui nous ont permis d’avancer? Différentes clefs importantes sont apparues : la famille, l’école, le bonheur, la solidarité, la maison, la santé, la citoyenneté, la liberté d’expression, etc…
Ateliers Arts Plastiques – suite ateliers terre « On ne perd pas la boule, on travaille le monde »Dans la continuité de l’atelier terre de 2017 avec l’Atelier 170 asbl et Sonia PIGNOLET, il s’agit d’assembler les différentes pièces réalisées par l’atelier terre. C’est ensemble avec les participants que nous réfléchissons au projet. Les pièces sont des sphères de différentes tailles, et de différents poids que nous avons construites et façonnées avec différents types d’illustrations sculptées ou dessinées. L’objectif est de créer un équilibre avec ces créations, dans un mouvement qui montre que les différences peuvent trouver une harmonie, et « que ça tourne bien ! ». L’idée retenue est la création d’un mobile qui permette de suspendre toutes ces sphères et de les mettre en mouvement. La première étape consiste à fixer une attache suspension sur chaque pièce. Et puis, avec un fil en nylon, de trouver le nœud qui convient pour assurer la solidité de la fixation. Le pied du mobile est quant à lui réalisé en bois, avec des poutres de récupération. Une potence avec deux roulements à bille assureront le support. Un petit moteur électrique y sera ajouté afin de faire tourner le mobile. Avec de la ficelle en nylon, nous faisons donc des nœuds aux différentes boules afin de les fixer solidement. Nous pesons les différentes pièces afin de trouver le meilleur équilibre. Puis, nous nous lançons dans l’exercice délicat : monter le mobile, suspendre les boules et le faire tourner… Cette œuvre collective militante ainsi que le totem ont été exposés dans le cadre de Céramic Art Andenne. 2017« Congo Art Works »Lors d’une visite de l’atelier à l’exposition « Congo Art Works » sur l’art populaire africain, au musée Bozar à Bruxelles, les participants découvrent une exposition de peintres africains qui expriment sur leurs toiles des messages dans lesquels les participants se reconnaissent. C’est déjà une part de parcours important qui est réalisée, nous avons dépassé les résistances habituelles qui se mobilisent quand il s’agit de mettre nos pas dans les parcours de populations étrangères. La découverte de peintures aux couleurs vives racontant d’une part la souffrance de l’exploitation et de la criminalisation des pauvres, en Afrique mais aussi l’espérance grâce à la solidarité et la lutte qui s’organisent. Ensemble en atelier, nous choisissons une toile qui sera à la base d’un travail de création. Elle évoque un fait de vie en deux moments : une impasse avec risque de mort, et une porte de sortie qui sauve. Après un long travail collectif de réflexion, de partage et d’analyse, nous avons notre message à exprimer. Après ces deux toiles, chacun est libre de choisir dans le livre de l’exposition une toile qu’il désire reproduire. Celle-ci reflètera un message de libération. Il s’agit de creuser un peu pour chercher ce qui est enraciné dans le vécu de chacun. Exemple : une participante choisit une toile représentant un homme attaché à un tronc et un serpent l’enlaçant. Ceci faisant écho à son propre histoire : l’image de son père qu’elle n’a pas connu, et de l’étouffement des services sociaux (serpent) sur sa famille, l’empêchant de retrouver ses racines (tronc). Ces peintures ont été exposées lors de l’exposition annuelle de LST Andenne asbl « A travers nous » en décembre 2017 à l’Hôtel de Ville d’Andenne. « On ne perd pas la boule, on travaille le monde »Nous avons entrepris une nouvelle démarche de création et d’expression dans la suite de l'atelier céramique Transtotemparence de 2016. Le résultat final de cet atelier qui s’étalera jusque mi 2018 : création d’une œuvre collective militante sous forme d’un mobile. Des sphères différentes suspendues dessinent un espace d’équilibre, dans lequel le poids de chacune garantit l’harmonie et la sécurité. A travers cette œuvre, chaque boule créée exprime un message fort lié à l’histoire personnelle de chaque participant ou une expression représentée de manière symbolique. Avec l’idée, d’une part que c’est en se mettant ensemble que l’on peut travailler le monde et d’autre part, toute l’importance et la difficulté de trouver ce fragile équilibre pour garantir une place à chacun. C’est dans son atelier que Sonia nous a invités à découvrir l’univers de la céramique. Ce cadre nous enivre des productions, des outils, des odeurs, des couleurs, des matières qui débordent tout autour de nous. Et puis, un calme qui permet l’audace d’être ensemble dans la démarche. Plusieurs étapes et la découverte de techniques nous ont permis de réaliser les boules de ce mobile. Surprenante, la terre, on la découvre, dans nos mains au bout de nos doigts comme une matière très noble et qui impose ses règles. Il s’agit ensuite de réfléchir à ce que l’on va « graver », « inscrire » etc…, avec des outils spécifiques, comme message clair à faire passer avec un dessin simple. Qu’on comprenne ce qu’on veut dire en regardant simplement la boule. Toute la difficulté était là ! Nous le proposons dans un mode d’expression qui ne nous est pas familier : en relief, avec des formes et des vides.
L’assemblage du mobile s’effectuera début 2018 et il sera exposé lors de Ceramic Art Andenne le dernier week-end de Pentecôte. « La grosse boule que j’ai réalisée avec les chaînes cela veut dire que dans la misère on nous emprisonne. Cela a plus de sens que si c’est écrit. » « Sur ma boule, un cache œil et un pansement sur la bouche, font comprendre que quand on est pauvre, on nous cache des choses et on ne peut rien dire. » « Cela entretient la dextérité des doigts. On retrouve le sens du « toucher ». On retrouve un calme. On a l’impression d’être tout entier dans la terre. Tout le corps était dedans. » « Du gravier dans les chaussures »Initié en 2016, cet atelier s’est poursuivi en 2017 et continue en 2018. 2017 a été consacré à la finalisation de la création. C’est à partir d’improvisations partant de leur histoire, que la découverte de l’univers théâtral (mise en scène, jeu théâtral, construction, écriture des scènes,…) a été apprivoisée petit à petit. Interpréter sur scène sa propre histoire, a été un long chemin pour ces jeunes. Mais cela leur a permis une libération. Leur création, enracinée dans leurs propres vécus, avait comme double objectif :
Même si ce qu’ils portaient était enraciné dans leur vécu, le travail de mise en scène ainsi que les débats qu’ils ont portés avec le public, dépassaient largement leur situation personnelle et questionnait ces situations d’injustices plus largement. « On peut exprimer ce qu’on ressent, ce qu’on a vécu. Je ne peux pas le faire autre part ». « Le fait qu’on puisse s’exprimer sur notre parcours et notre expérience et qu’on puisse le dire de plein de manières différentes par la mise en scène. C’est une découverte ». « C’est une autre manière d’apprendre à s’exprimer différemment » 2016« Nous ne sommes plus transparentes,
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Atelier "relooking"
Un travail sur la perception de soi et des autres (voir illustrations).
Recueil de poèmes "C'est ici que le chemin commence"
Depuis 2003 et en collaboration avec les animatrices de la Maison de la Poésie d'Amay, développement d'activités qui favorisent l'expression via l'écriture.
Oser écrire et peindre, c'est oser se mettre en scène en explorant son identité, c'est prendre sa place, révéler son regard, sa voix unique, se donner le droit de participer au monde...
Dès novembre 2005, les activités seront
principalement axées sur le thème de notre droit
à la (vie en) famille.
A partir des oeuvres des militants, à l’église de Bonneville, dans le cadre de la biennale.
Les réalisations dont il est question ici mettent davantage en évidence ce qui peut ou a pu être montré à d'autres. Par exemple : des publications (textes, livres, périodiques), des expositions ou autres créations artistiques (peintures, photos, pièces de théâtres,...).
LST est un mouvement d'éducation permanente, de rassemblement, d'expression et de créativité enraciné dans la réalité des hommes et des femmes parmi les plus pauvres, les plus écrasés. Ces types de réalisations sont donc d'abord des moyens pour soutenir nos objectifs de lutte contre la misère et ce qui la produit.
Les prises de conscience et les changements de mentalités, voire les avancées au niveau politique, sont aussi des "réalisations" que nous travaillons.
Par ailleurs, pour nombre de personnes, leur cheminement avec LST leur a permis "d'être un peu plus, d'être un peu mieux", comme nous l'indiquent certains témoignages ainsi que les participations régulières de nombreux aux activités qui nous rassemblent, malgré la division que suscite la misère.
Contacts | dernière mise à jour le 7 août 2019 |