LST est un mouvement de rassemblement des plus pauvres
pour lutter avec d’autres contre la misère et ce qui la produit. » Suite ...
Actualités
1er septembre 2025
Exposition
Le droit de vivre
LST accueille dans ses locaux l’exposition « Le droit de vivre » du CEPAG, du 2 au 29 septembre 2025. Une exposition qui nous plonge dans les fondements et l’histoire tumultueuse de la Sécurité sociale.
A travers, les illustrations de Harald Franssen, auteur de la BD « Un cœur commun. La belge histoire de la Sécurité sociale », l’exposition nous invite à parcourir cette histoire vieille de plus de 80 ans et qui aujourd’hui encore nous garantit une sécurité d’existence, des soins de santé de qualité, un rempart contre les coups durs de la vie… mais est actuellement fortement mise en péril.
Ce sera pour nous, à la lumière de cette histoire, l’occasion de préparer nos actions et interpellations du 17 octobre, Journée mondiale du refus de la misère.
L’exposition sera accessible à tous, les lundis et jeudis de 10h à 13h ; le samedi 27 septembre de 10h à 16h et à d’autres moments sur rendez-vous. Possibilités de visite pour des groupes et des classes.
Le lundi 22 septembre à 20h, nous vous invitons à une visite de l’exposition suivie d’un temps de débat et d’échanges sur le thème de «l’avenir de la sécurité sociale ».
LST rejoint d’autres associations en solidarité avec la population de Gaza.
Mêmes combats contre cette rage destructrice et cette déshumanisation extrême et radicale.
La mobilisation contre la guerre génocidaire menée par le gouvernement Israélien contre le peuple Palestinien s’exprime par de nombreuses manifestations, en Belgique et dans le monde, avec la force et la détermination que nous y mettons. A LST, refusant un tel massacre et cette déshumanisation croissante qui n'a que trop durée, nous essayons chaque fois de rejoindre ces mouvements d’interpellation et de résistance.
Ces lundi et mardi, 18 et 19 août, à l'initiative d'un Front commun syndical et associatif, il s’agissait d’interpeller une Commission du Parlement Wallon réunie sous l'impulsion de certains partis de l'opposition, pour forcer le Gouvernement Wallon à prendre des mesures concrètes pour faire pression sur Israël en agissant règlementairement sur nos échanges commerciaux et autres, pour interdire tous ceux qui contribuent à soutenir, voire renforcent, ce massacre des populations. Nous savons maintenant que les décisions du Gouvernement Wallon ne rejoignent pas nos attentes. LST était là, avec quelques-uns de ses personnages transparents pour dénoncer aussi la transparence de toutes les victimes de ce conflit.
Lors de cette manifestation, il a été souligné qu’il n’y a pas de luttes séparées. Les mobilisations pour les droits sociaux, contre les mesures « Arizona » ici, et la solidarité que l’on veut porter aux peuples opprimés dans le monde, doivent être comprises rcomme un même combat.
Pour nous, à LST, c’est très clair. Les personne responsables et formations politiques qui scandent haut et fort (et mettent en œuvre) la destruction des solidarités et le mérite de l’individualisme sont les mêmes qui refusent de reconnaitre le génocide en cours à Gaza, au nom d’un prétendu réalisme économique, froid et déshumanisé…
Ici comme là-bas, ce sont les mêmes combats, les mêmes enjeux… Nous devons nous mobiliser pour soutenir les acteurs qui veulent arrêter ces massacres, dire notre opposition à ceux qui justifient, voire soutiennent ces actes inhumains. Et peut-être, forcer les « tièdes » à prendre position plus clairement.
Nos actions du 17 octobre « journée mondiale du refus de la misère » se profilent à l’horizon… nul doute que ceci en fait intimement partie.
14 aout 2025
Rencontres et réflexions autour
des « Biens communs » à la Caracole.
Le jeudi 14 août 2025, nous avons rencontré à la Caracole (TROC asbl), un groupe de personnes qui participaient à un projet porté par les Amis de la Terre : « Un Tour des Mondes en Commun » . Un périple durant 4 journées, en vélo dans la région de Namur, pour aller à la rencontre de différents projets qui portent dans leurs options, la préoccupation du « bien commun » et particulièrement une priorité à la coopération et à la promotion humaine dans la perspective d’une participation de chacun-e- pour le bénéfice de tous.
C’est ainsi qu’une quinzaine de personnes , d’âges et d’horizons différents se sont retrouvées à la Caracole pour une rencontre découverte de la démarche de formation à l’action communautaire par l’habitat collectif, portée par l’asbl TROC en liens étroits avec le Mouvement LST,
La matinée du premier jour, le groupe rencontrait une coopérative de vente et réparation de vélos sur Namur et puis rejoignait la Caracole à La Plante.
Après un repas partagé et une visite des lieux,
Le groupe a pu découvrir la philosophie et la démarche politique de la Caracole à travers une exposition qui retrace l’histoire du Mouvement LST et la position singulière de la dynamique communautaire dans cette histoire collective d’une cinquantaine d’années. Un temps d’échange autour de ces découvertes a ensuite permis de réfléchir et de mieux comprendre.
-les liens entre passé et enjeux présents
-Les liens de solidarité avec les opprimés
- La Caracole parmi les « biens communs » et outils de résistance
- En quoi est-ce un lieu d'expérimentation de vie alternative et d’alternative « au marché » ?
Visiteurs et hôtes ont conclu que ces temps de partage et d’échanges avec d’autres sur nos lieux et nos démarches de solidarités sont autant d’interpellations réciproques qui nous motivent et remobilisent dans nos résistances et luttes solidaires pour un monde plus juste, plus respectueux de l’humain et de l’environnement.
Adresse de référence : annulation de la circulaire concernant les personnes sans abri...
Le Conseil d'Etat a annulé la circulaire du 7 juillet 2023 concernant l'adresse de référence des personnes sans-abris.
Durant ces dernières années nous avons régulièrement abordé la question des « adresses de référence ». Il s’agit d’un cadre légal qui permet à des personnes et des familles, qui ne possèdent plus d’adresse légale sur le territoire d’en obtenir une qui permet d’exister administrativement, voir Service de Lutte contre la Pauvreté adressrefCPAS.pdf.
En juillet 2023 le Ministre de l’Intérieur et la Ministre des Affaires Sociales diffusent une Note ministérielle dans laquelle on trouve, entre autres, que les adresses de référence dans les CPAS sont limitées à six mois. Dans ce cadre il est conseillé aux agents de quartiers de procéder à des domiciliations d’office dans les endroits où les personnes sans abri résident/logent. Vu les nombreux effets négatifs que de telles procédures entraînaient pour les sans domicile et les personnes qui les hébergent nous avons porté, avec d’autres, un recours au Conseil d’Etat contre cette circulaire de juillet 2023.
Au-delà de cette annulation ce 6 juin 25, la problématique de l’habitat des personnes et familles qui vivent à la rue reste plein et entier. Cette circulaire, aux finalités avant tout sécuritaires, augmentait l’insécurité d’existence de nombreuses personnes et familles et contribuait à masquer le réel problème d’accès à l’habitat pour une part croissante de la population et des effets néfastes du logement comme marchandise de plus en plus inaccessible pour beaucoup.
10 mai 2025
Une trace vidéo qui situe où se trouvent les racines de LST,
et nos solidarités depuis 50 ans maintenant
Une découverte dans les archives numérisées de la RTB, redues accessibles au public.
C’est dans les luttes menées pour construire un droit au logement réel, et pour tous, avec les habitants du « 55 » au moment de la vente et de la démolition de l’ilot de bâtiments. Très vite cette lutte a mobilisé d’autres populations du centre-ville expulsées suite aux opérations de rénovation urbaine.
1975, le 55 à Namur, une histoire humaine des luttes et des résistances à la misère dans laquelle le Mouvement LST plonge ses racines.
OSONS NOUS RASSEMBLER
POUR LUTTER ET RÉSISTER ENSEMBLE
ET SI ON CHANGEAIT…
Ce 1er mai, souvenons-nous des luttes indispensables.
Comment nous mobiliser ce 1er mai, alors que nous assistons au démantèlement intentionnel de la sécurité sociale ? Sous l'alibi de sauver la Sécurité sociale et le système des pensions, le gouvernement Arizona organise et amplifie les inégalités, les discriminations, et porte ainsi une
atteinte fondamentale à ce qu'il prétend aussi défendre au niveau de la "cohésion sociale".
Le nombre d'emplois totalement dérégulés, qui ne cotisent plus à la sécurité sociale est en croissance. L’augmentation de 500€/mois des salaires net les plus bas, encore un mensonge !
Ce n'est pas une augmentation de la valeur "monétaire" reconnue au "travail", mais un "différentiel" entre les salaires nets les plus bas et les allocations sociales.
Comment le gouvernement va-t-il procéder ? D'un côté, en plafonnant les allocations sociales au plus bas et en réalisant un "cadastre" de toutes les aides et autres ressources perçues par les allocataires sociaux. Et de l'autre, pour les travailleurs et travailleuses en diminuant les cotisations sociales et la fiscalité. Donc en réalité, loin d'être un gain pour les travailleurs avec ou sans emploi, ce différentiel de 500 € contribuera, à appauvrir l'un comme l'autre. Entre autres, par une fragilisation de la Sécurité sociale via la baisse des cotisations sociales, la précarisation de nombreux emplois et les nouvelles mesures de répression dans la limitation du droit au chômage pour deux ans et la chasse aux malades de longue durée...
Dans le domaine des pensions, qui est profondément inégalitaire1, on constate ces derniers jours, comment le secteur mobilise aussi certains hauts fonctionnaires ou mandataires politiques dans la défense de ce que nous pouvons considérer comme des "statuts" très confortables. Et là, pas de "cadastre" pour identifier les multiples sources de revenus complémentaires dont certains, parfois très importants, sont peu ou pas taxés…
Assez d'entendre parler de malades de longue durée ou des chômeurs profiteurs ! Qui sont les "profiteurs" sinon celles et ceux qui peuvent vivre "des profits" générés dans les sphères économiques et financières.
Osons nous rassembler pour lutter et résister ensemble.
Nous imposent de questionner le Droit pour certains d'accaparer les richesses produites toutes les ressources naturelles, voire tous les biens communs.
"Aujourd'hui, 1 % des exploitations agricoles concentrent 70 % des terres agricoles du monde. Plus de 80 % des exploitations agricoles sont des petites exploitations de moins de deux hectares, ..."
En Belgique, la terre est devenue un bien rentable, mais les grands propriétaires en veulent toujours plus.
Ils font alors appel à des sociétés de gestion, comme la SOGESA, qui utilisent des montages financiers et juridiques pour maximiser leurs profits: contournement du bail à ferme (un contrat de location de terres prévu pour protéger les agriculteurs·rice·s), captation des subsides de la PAC, rien n’est trop. Ce système moyenâgeux renforce les inégalités dans l’accès à la terre et met en péril notre souveraineté alimentaire.
..."Des inégalités foncières flagrantes et en hausse.
Et la tendance est à la hausse. Les experts mondiaux en matière d'inégalités attribuent l’accroissement des inégalités foncières en partie à l'intérêt accru des entreprises et des acteurs financiers, tels que les fonds d'investissement, pour les investissements dans les terres agricoles . À mesure que les investissements des entreprises et des fonds d'investissement se développent, la propriété et le contrôle des terres deviennent plus concentrés et de plus en plus opaques.
Aujourd'hui, 1 % des exploitations agricoles concentrent 70 % des terres agricoles du monde. Plus de 80 % des exploitations agricoles sont des petites exploitations de moins de deux hectares, généralement exclues des chaînes alimentaires mondiales. Ce phénomène a même atteint l’Europe, où moins de 3 % des exploitations agricoles représentent désormais plus de la moitié des terres cultivées dans l'Union Européenne ..."
Manifestation pour le droit au logement pour tous (Charleroi).
Nous étions avec une délégation du groupe LST Hainaut, accompagnés par nos personnages transparents, pour participer à une manifestation organisée par le DAL (Droit Au Logement) Charleroi et un collectif d'associations . Plusieurs centaines de personnes marchent dans les rues pour réclamer un réel droit au logement pour toutes les familles et toutes les personnes.
- Le logement est plus qu' une marchandise, c'est un bien essentiel. L'accès à un logement décent ne peut pas être conditionné par les Lois du marché.
- En région Wallonne la DPR 2024-2029 parle du rôle "d’ascenseur social" pour le logement social. IL s'agit pour nous d'un argument déplacé devant les réalités d'oppressions qui se développent à tous les niveaux en Belgique.
- Les normes européennes en matière de construction de logements par les pouvoirs publics doivent changer, pour permettre que ces dépenses soient considérées comme des investissements et amorties en plusieurs années.
- La volonté marquée dans la Déclaration de Politique Régionale Wallonne 25-29 d'imposer une mobilité aux locataires des logements publics sociaux nous inquiète. pour éviter " qu'on s'y installe à vie" .Mais aussi pour faire la
place à des "habitants méritants". Des mesures discriminatoires qui tuent la cohésion sociale.
- Le logement locatif est pour certains investisseurs, un marché juteux dont les revenus bénéficient d'une taxation très avantageuse, limitée au revenu cadastral. Une taxation sur base des loyers réels comme tous les autres revenus est nécessaire. Un tel impôt pourrait soutenir le logement public.
- Le rôle régulateur des pouvoirs publics dans la détermination des montants de loyer est indispensable. Des grilles de loyers sont à faire, adaptées à la qualité des logements et aux performances énergétiques en EVITANT, à la fois les déclarations d'insalubrité et les expulsions ainsi que l'amplification d'un marché du logement de moindre qualité pour les plus pauvres.
- Il faut un droit réel et opposable pour le logement . Actuellement les réponses de Relogement sont souvent en centre d'accueil avec, un éclatement de la famille et le placement des enfants. Actuellement, les pouvoirs publics ont un devoir de "moyens"et pas de "résultat" en ce qui concerne le relogement. Si la famille refuse l’éclatement ou le centre d’accueil, le pouvoir public n’a pas d’autres obligations que les « moyens » qu’il a déjà proposés .
Depuis les années septante sur le territoire de Namur, les dynamiques qui initient et portent le mouvement LST sont à la source de nombreuses interpellations et projets concernant le logement dans le région ailleurs .
L'enracinement de ces dynamiques se situe dans des combats et des résistances à la misère développés par des populations particulièrement opprimées.
LE RAPPEL d'un droit au logement de plus en plus fragilisé pour de
nombreuses populations ne se borne pas à la semaine pour le droit au
logement. Il est permanent.
Nous étions nombreux dans les rues de Namur, dont plus d'une vingtaine de militantes et
militants de LST accompagnés de nos personnages transparents, pour participer à la
manifestation en soutien aux grévistes qui expriment leur colère contre les multiples
mesures envisagées par le Gouvernement Arizona. Ces nouvelles mesures fragilisent de
plus en plus le monde du travail et produiront beaucoup de pauvreté et d'inégalités.
Depuis de nombreuses années, Nous
dénonçons une dégradation des conditions de
travail à travers:
-Une création d' emplois de plus en plus
flexibles, souvent précaires et exonérés des
cotisations sociales des travailleurs.
Des "emplois" qui fragilisent un peu plus tout le
monde du travail et la sécurité sociale.
-Diverses "activations professionnelles" dans des
formes d'emplois totalement dérégulés et qui
constituent du travail forcé tel qu'il est défini par
le BIT.
-En terme de flexibilité, de dérégulation de la protections des travailleur-euse-s, les Titres-Services
ouvraient grand une porte à toutes ces formes "d'emplois" dérégulés. Pour les financer et fournir une
main-d’œuvre de services domestiques à bon compte, l' État subventionne largement ces services. Un
financement qui ponctionne depuis de nombreuses années la Sécurité Sociale.
En 2008 le mouvement réalise une analyse fouillée sur les Titres -Services et leurs conséquences sur
l'ensemble du monde du travail.
A propos des Titres -Services imaginés en 2001 et mis en œuvre en
2003, voir le lien
-La fin des allocations de chômage après deux ans va exclure de nombreux travailleur.euse.s de la
protection de la sécurité sociales. Des exclusions pour des périodes indéterminées souvent longues, voire
définitives.
La prise en charge par les CPAS, qui sont déjà débordés, constitue un réel recul en matière de protection
sociale.
Credit photo : Commune colère
30 mars 2025
Qu’est ce qui nous rassemble ?
Lors de l’atelier vidéo du CEC LST Namur. Nous avons, via la technique du stop motion, cherché à réaliser une vidéo traitant de l’interculturalité et du racisme.
Dans le mouvement LST, nous rencontrons des personnes qui parfois ont des idées très arrêtées sur l’autre, l’étranger qui serait parfois « magouilleur » ou « favorisé » dans l’obtention de certains droits.
Nous avons la certitude que ces accusations sont fausses et que bien souvent, c’est la politique du diviser pour mieux régner qui domine. Et qu’il est humainement plus facile d’en vouloir à son voisin, pas forcément mieux loti.
Que de se mobiliser ensemble contre l’accaparement des richesses par une classe sociale que les plus pauvres n’auront jamais l’occasion de côtoyer et donc d’interpeler.
Des projections de snotre court métrage ont été organisées via le concours de courts métrages du festival A Film Ouvert durant le mois de mars et des prix seront remis lors d’une projection finale le 30 mars à Saint-Gilles, au Centre culturel Jacques Franck.
Nous n’avons malheureusement pas été primés pour ce concours, mais nous souhaitons quand même vous partager notre vidéo, la voici donc… Bon visionnage !