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Le Fil - Activités annuelles

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Retrouvez ici quelques traces des activités de l'atelier Le Fil, à Namur.
Bonne découverte !

 

Ça s'est passé en…
2019 2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010

2019

Un air qui flotte

Préparation des oeuvres qui seront présentées à la fête du premier juin

La vie est belle
« La caravane, c’est pouvoir travailler pour certains comme les forains.
C’est vivre, rêver, voyager. La liberté d’aller et venir.
C’est simplement un logement pour pas mal de gens.
C’est aussi pour les vacanciers. Mais moi, je n’ai jamais eu l’occasion d’aller en vacances en caravane. » Ingrid

Le palais des glaces
Je me suis regardé dans le miroir et j’ai vu toutes sortes de gens.
Dans le miroir, ce n’est pas la réalité, c’est ce que tu vois de la réalité.

Sur le banc
Y’a ceux qui attendent leur tour
Y’a ceux qui regardent sans attendre, parce qu’il n’y aura pas de tour pour eux
Y’a ceux qui soufflent un peu, entre deux tours
Y’a ceux qui regardent et sourient à ceux qui tournent
Y’a ceux qui ne sont pas là, qui ont fait un détour
Y’a ceux qui attendent leur tour
Collectif « le fil »

Dedans dehors

Projet lancé et coordonné par la FPCEC, Esperluette invite tous les CEC qui le désirent à se rencontrer autour de questions sur le dedans et le dehors.
Qui suis-je ? Qui sommes-nous ? Quels sont mes/nos espoirs ?
C’est autour de ces questions que les participants de l’atelier peinture et l’atelier le fil ont créé un grand puzzle dans les couleurs vert, rouge et blanc

 

 

 


2018

Équilibre/déséquilibre

Nous partons du thème d’année, « les glaneuses » de Millet.
S’exprimer autour du verbe glaner.
Les mots, en réseau, nous amènent à développer nos travaux sur l'enfance, la fragilité, l'équilibre, la terre, la misère.
Apprendre la technique de tissage et fabriquer « nos métiers à tisser » autour de cadres récupérés.
Découvrir des artistes textiles utilisant le tissage.

Poser la trame, choisir un fil, une couleur, une matière ; passer un fil au-dessus, en dessous, au-dessus, en dessous, … et continuer, continuer.

Cet atelier a pris une dimension individuelle, chacun a exprimé sa perception de l’équilibre par un travail personnel, d’abord en petit, puis dans une autre dimension qui lui est propre.
En parallèle, le groupe a réalisé un tissage collectif en y amenant une touche à chaque atelier.

Le terme  « glaner » a soulevé d’autres sujets que nous avons pu partager et développer sous forme de tissages.
Des exemples : trois participants ont créé une grande famille de personnages tissés: des enfants, des adultes, des gros, des allongés, des estropiés, des décédés…, A. a représenté sa vie à la rue, sa période noire, son espoir blanc et l’entre deux, F. a repris ce que la terre nous donne en deux volets:le ciel de liberté en s’inspirant de l’oiseau de Magritte et la terre nourricière.

 

Nom d’un chien

Trois raisons sont à l’origine de ce module.
La première est la découverte de l’artiste Léa Stansal.
La seconde est le beau temps qui s’installe, la nature qui renait (nous sommes en avril).
La troisième est le plaisir depuis quelques mois de se dire des expressions de la langue francaise, ou d’en inventer à notre sauce.
Ainsi démarre le projet. Nous choisissons une expression et l’animal (petits jouets en plastique récupérés à gauche et à droite) qui correspond et nous déclinons cette expression avec ce jouet, du fil, du tissu. Et l’expression se libère.

La nature nous accompagne… Elle est là, elle nous parle. Il nous arrive de nous ressourcer près d’elle. Elle attenue notre solitude en prenant la place d’un chien ou d’un chat.
Elle est miroir de nos sentiments quand notre colère est celle du lion.
Elle est notre vie de tous les jours avec nos périodes de vaches maigres…
Elle prend la forme des moutons quand nous les comptons dans ces nuits de réflexion.
Elle parle d’amitié, de « Copains comme cochons ». 
Elle nous rappelle d’aller à contrecourant pour la survie, à l’instar des saumons, qui devenus adultes, remontent les rivières pour pondre et continuer le cycle de vie.
Elle parle d’inégalités avec le roi des animaux « et comme les lions, les plus riches décident, cumulent les richesses.  Les autres vivent avec les restes. Vous savez qu’en Belgique, les 20% des belges les plus riches possèdent 60% des richesses ? »
Elle nous incite à prendre de la hauteur : « la girafe voit tout, ne dit rien mais n’en pense pas moins ».
Sans oublier les enfants, ces petits monstres : « moi, je n’ai pas eu d’enfant.  Mais dans ma famille, on en compte beaucoup ! Et j’aime avoir de leurs nouvelles, je pense à eux souvent. »
Nom d’un chien a été exposé au salon Récup’ère à Namur Expo et notre mensuel LA MAIN DANS LA MAIN  lui consacrera une page en mai/juin 2019.

 

Les 1000 grues

La légende des mille grues est une légende originaire du japon, où l’origami est très pratique. Cette légende raconte que si l’on plie mille grues en papier dans l'année, retenues ensemble par un lien, on peut voir son vœu de santé, de longévité, d'amour ou de bonheur exaucé.

Cette légende a inspiré l'histoire de Sadako Sasaki, survivante des bombardements atomiques. Cette fillette japonaise atteinte de leucémie à la suite de l’explosion de la bombe atomique d’Hiroshima avait entrepris de réaliser, sous l'impulsion de sa meilleure amie, mille grues en origami afin de réaliser son vœu de guérison.

Malheureusement, elle est morte avant d’avoir pu achever sa tâche en ayant réalisé seulement 644 grues. Les élèves de sa classe ont terminé ce qu'elle avait commencé et son histoire a fait de la grue en papier un symbole de la paix.

Elle est pour nous aussi un symbole de SOLIDARITE. Ce que l’un ne peut réussir seul, le faire ensemble REND DES CHOSES POSSIBLES. Ici, ce sont les mille grues de l’espoir. Tantôt, ce sera un coup de main, une démarche, une écoute, ou dénoncer une injustice. Ensemble, NOUS POUVONS FAIRE AVANCER LE MONDE.

De Namur, de Dinant, des services de la Province de Namur… pas mal de personnes ont contribué à la réalisation de ce projet. L’atelier le fil et les enfants de la bibliothèque de rue se sont donnés rendez-vous au salon Récupère pour y construire ensemble des grues et pour apprendre cette légende et cette technique aux autres visiteurs. Merci à tous les amis qui ont réalisés une, deux, dix grues. Nous avons atteint les 1000 grues, reliées les unes aux autres. IL NOUS RESTE A FAIRE UN VŒU…

2017

Le Mur d'Hommes

Le travail « Mur d’Hommes » avait commencé en 2016.
Ces hommes, ces femmes, ces enfants…  qui se battent au quotidien pour résister à la misère, qui s’indignent, refusent l’inégalité, qui se veulent acteurs et actifs pour que chacun ait une place aujourd’hui et demain et posent des pierres pour construire un monde plus juste pour les plus pauvres. 

Tout comme lors d’une manifestation, des hommes font « mur », en première ligne, font « barrage », coude à coude, solidaires pour se donner plus de force pour avancer, que faisons-nous aujourd’hui ? Qu’est-ce qui motive l’homme à être en première ligne ?

Le résultat est un « Mur d’Hommes » qui sera exposé dans les locaux de LST, au Village aux Artistes d’Éghezée en 2017. D’autres expositions sont prévues en 2018.
Quelques témoignages …
Je suis ce mur…

  • Quand je me bats avec tous ceux dont le panier de courses est vide
  • Parce qu’écrire un cv, envoyer des lettres… pourquoi ? vers quoi ?
  • Parce que le silence endort
  • Je cache mes enfants avant que le judiciaire ne me les prenne
  • Avec tous ceux qui ne sont pas là, mais qui nous portent

À la croisée des chemins

Sur les chemins de la vie, certains se réservent les autoroutes, les autres doivent emprunter les chemins de traverses et faire preuve de créativité pour garder le cap.
Sur ces routes là aussi, la vie nous mène à penser le monde, à nous nourrir de rencontres et d’échanges.

7 potales (niches) ont été créées sur ce thème.

Quelques témoignages :

« Parfois, la vie nous mène en bateau »
« J’ai confié à la Terre et aux hommes les lambeaux de souffrance. J’y ai gravé nos espoirs »
« J’ai traversé un long tunnel. Je sais qu’au bout, il y a de nouveaux espoirs … et d’autres combats»
« A la croisée des chemins » s’est fait en collaboration entre le CEC de Namur, le CEC Terre Franche et le SIS d’Éghezée. Les potales ont été exposées à Dhuy au « Village aux Artistes ».

La Transparence

Lors du chantier d’été organisé à LST en août 2017, nous avons organisé deux journées sur le thème de la transparence que subissent les plus pauvres.

Notre support de travail, cette fois, est l’apprentissage de la technique de l’impression textile. 

Ces travaux ont été exposés en fin de chantier.

Les glaneuses de Millet 

Et enfin, un travail à partir de la peinture de JF Millet « les glaneuses » nous mène dès septembre 2017, à revisiter l’enfance, la rue, la misère, le partage et la solidarité sur le support du tissage.
C’est une nouvelle technique à découvrir…

C’est aussi un travail de citoyenneté à aborder par le biais du fil.

C’est encore une collaboration qui s’annonce avec les ateliers du centre psychiatrique du Beau Vallon et le CEC Terre Franche.

2016

Nos attrape-rêves

A l’atelier « le fil », nous nous lançons dans les attrape-rêves. Dans certaines cultures, les attrape-rêves agissent comme un filtre, ils conservent les belles images de la nuit et brûlent les mauvaises aux premières lueurs du jour. Pour d’autres, le rêve est l'expression des besoins de l'âme, il permet de se libérer. Si on écoute nos rêves, on comprend beaucoup mieux les besoins de l'âme.

Et pour nous ? Quels cauchemars il est grand temps d’emprisonner, de ligoter, d’écraser…  Quels rêves j’aimerais attraper, garder avec moi, voir s’épanouir et laisser s’envoler… ?

Un peu de dentelle et un morceau de carrelage. La douceur et la violence, les souffrances et la chaleur humaine, le découragement et les espoirs, les lois qui nous enferment et les forces rassemblées pour en sortir!

Josiane : J’ai fait un attrape-rêves pour LST, pour nos réunions, pour tous les amis... et puis aussi pour tous ceux qui cherchent un logement.

Blanche : Ma grand-mère me disait : ‘les larmes sont les fenêtres de l’âme’. Je pense souvent à elle.

Patricia : Mon attrape-rêve, c’est que tous mes petits-enfants sont ensemble dans ma maison. Je les vois, je les aime beaucoup. J’essaie d’être proche d’eux. De les connaitre. Mais j’aimerais tant qu’ils soient un jour tous réunis chez moi, qu’on soit ensemble. J’y ai mis des couleurs douces du blanc, du bleu et du rose, et j’ai tiré des fils comme des liens entre chaque famille et mon chez moi. Je sais que ce sera dur, mais je sais que ce n’est pas impossible. C’est un rêve qui peut se réaliser.

    

Carrelage

Partir d’un carrelage. Blanc. Froid. Carré. Le photographier dans nos vies. S’envoyer les photos et se répondre par le fil et la couture, les tissus récupérés… Dire notre monde dur, nos souffrances et notre volonté de plus de justice, dire la vie à la rue, la santé fragilisée, les rêves pour nos familles, dire les petits moments de bonheur… LST NAMUR les a exposés, en collaboration avec les CEC Terre Franche de Eghezée et Le courant d’air de Bressoux à la Maison de la Culture de la Province de Namur.

Cartes brodées

Nous nous lançons dans l’art postal. Broder sur le papier, format d’une carte. Début avec des cartes postales des années 50 de sainte Anne, la patronne des couturières. Lui  redonner vie et couleur ou lui confier des souffrances. Puis nous passons aux cartes glanées çà et là et souligner  dans  les messages la transparence qui nous est imposée.
Ce projet, nous l’avons aussi partagé avec les amis de Wavre et les enfants de en Alsace. C’est aussi avec vous tous qui êtes passés dans nos ateliers du salon Récupère, avec qui côte à côte nous avons brodé. Et les passants de la rue des Croisiers à la mercerie Vertlaine à Namur, lors de l’exposition Parcours Papier de la Ville de Namur. Merci à vous !

 

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2015

Petits sacs pour la BdR

Et on repart pour un travail collectif et créatif pour les enfants de la bibliothèque de rue : 80 petits sacs différents pour y cacher des secrets…


Parcours d'artistes à Éghezée

Où nous présentons nos sacs réutilisables… mais à la place des marque de consommation, nous y mettons notre marque.

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2014

« Il Quarto Stato en 2014 »

Cinq personnages sont créés en tissu, pour la peinture monumentale. Nous avons choisi ces cinq thèmes :

  1. Nous ne sommes pas des numéros mais des personnes, en chair et en os et en sentiments et en réflexion.
  2. Des nœuds dans nos vies : ceux qui serrent qui font mal. Mais nœuds, c'est aussi les liens, ceux qui soudent, retiennent et aident à aller plus loin.
  3. Le fil, nom de notre groupe mais aussi les fils qui se tissent petit à petit par l'écoute et l'échange…
  4. Un visage mi-souriant, mi-en pleurs, les difficultés sont toujours à dépasser. Au moins pour nos enfants
  5. Des enfants, des enfants et des enfants, du monde entier, de tous pays. Ce sont eux qui continueront notre combat d'un monde plus juste.

Avril ne te découvre pas d'un fil

L'atelier le fil en collaboration avec la maison du conte de Namur a présenté une veillée contée « avril, ne te découvre pas d'un fil », nous y avons mis notre perception des contes, nos souvenirs, notre imagination à partir de ce que nous entendions et voyons.
Nos travaux ont aussi été exposés au Parcours d'artistes à Namur.

Les insectes

« Tous les mêmes, tous différents... nous avons tous droit à un toit ! »

Des amis à la rue, la mendicité est réprimée… c'est ainsi que nait notre travail sur les insectes. Présenté au salon « RECUPère » à Namur puis c'est au beffroi que la maison du conte et notre groupe présentons les contes autour de nos « insectes » bourdonnants et se soudant à l'hôtel à insectes.

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2013

Les carnets

Création de carnets en papier et en tissu pour se présenter, présenter le groupe « le fil » ou présenter un passage de vie. Ces carnets ont été exposés lors du festivalien de Namur durant trois jours.

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2012

Les doudous

Ces petits personnages tout doux qui font chaud au cœur quand c'est froid à l'extérieur. Nous en avons cousu en quantité pour que chaque enfant de la BdR choisisse le sien et le personnalise.

Parcours d'artistes à Namur

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2011

Défilé à Marche

 « Des Habits et moi », nous avons participé au défilé de la maison de la culture de Marche en Famenne et les ateliers 4d  de Rochefort. Tout en blanc, et tout en récupération. Ainsi, un drap devient une robe, un pull démodé reprend une vie d'aujourd'hui, des broderies s'imposent…

L'oie du silence

Nous avons réalisé les costumes demandés pour la création collective « l'oie du silence », collaboration entre la ville de Namur, le théâtre de Namur et les maisons de jeunes et associations namuroises. Le thème étant sur les violences, ill a demandé des temps d'expressions, d'échanges par la parole, de recherches de costumes déjà effectués avant de se lancer dans la couture.
Et puis, nous avons aussi créé les masques  : la demande était un objet facilement enfilé par un public non habitué, objet suffisamment explicite du thème ou du titre « l'oie du silence », le groupe a opté pour des masques tirettes (je me tais) et des becs de canards recousus (je ne sais pas parler, je n'ose pas). Techniques : couture de tirettes, broderies sur masques de construction peints en orange.

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2010

Carrément ensemble

Nous participons au projet du mouvement dire ce qu'est «  le rassemblement » pour nous.

Costumes de rue

Dans un premier temps, nous avons créé des costumes pour la parade théâtrale des Ponts Spalaux lors des fêtes de Wallonie à Namur Costumes créés à partir de matériaux de récupération.

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dernière mise à jour le 28 mai 2019