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Rapport Général sur la Pauvreté |
En Belgique, la connaissance de la pauvreté a connu un tournant important avec le Rapport général sur la pauvreté de 1994. Pour la première fois, pour comprendre la réalité de l'exclusion, on privilégiait une approche fondée sur le dialogue entre des associations dans lesquelles des personnes pauvres s'expriment, des représentants des CPAS et des instances scientifiques, administratives et politiques. Une méthode et un contenu toujours pertinents !
Le ContexteEn réponse à une demande du Mouvement ATD Quart-Monde et d’autres organisations, le Gouvernement Dehaene décide, en 1992, de mettre en œuvre une recherche sur l’état de la pauvreté en Belgique. Cette recherche renoue avec une vieille « tradition » des enquêtes sur le paupérisme. Elle prend cette fois une dimension très particulière avec le Rapport Général sur la Pauvreté (RGP) publié par la Fondation Roi Baudouin en 1994. En effet, trop souvent, les luttes et la pensée des plus pauvres dérangent, remettent en question ce que d’autres pensaient être « bon pour ces pauvres ». La tentation est donc grande de publier un rapport entre des gens « de bonne compagnie » : des chercheurs universitaires, des spécialistes, des experts des matières sociales, économiques, politiques… Les associations partenaires du RGP vont insuffler une autre dynamique de travail. En 1994, le Rapport Général sur la Pauvreté (RGP) est publié et présenté au Premier Ministre. Après plusieurs années de travail et de partenariat entre les associations et tous les partenaires qui ont accepté de participer à la démarche, la Fondation Roi Baudouin propose un travail novateur. Une démarche tout à fait nouvelle où pour une première fois on entendait la parole des plus pauvres eux-mêmes à partir de leur vécu ou de leur pensée pour écrire un cahier de revendications. Les partenairesLa Fondation Roi Baudouin coordonne une démarche de recherche enracinée dans l’action de diverses associations et institutions publiques. Des associations militantes dans lesquelles les plus pauvres se rassemblent, telles qu’ATD Quart-Monde, LST, le Centre Kauwenbergh à Anvers, le Vlaams forum, etc. prennent une place importante dans la dynamique de gestion et d’élaboration du RGP.
La méthode de dialogue développée pour réaliser ce Rapport Général sur la Pauvreté s’enracine dans la pratique d’éducation permanente développée à LST depuis de nombreuses années. Pour garantir cette méthode et respecter le rythme des travailleurs les plus pauvres, nous devons néanmoins imposer à certains moments un rapport de force qui nous soit favorable. Nous ne lâchons pas la pression pour garantir la participation des plus pauvres à toutes les étapes de construction du Rapport : les temps de dialogue, la rédaction, la relecture collective des textes et la publication. Malgré cela nous sommes bien conscients des risques de récupération
de notre parole.
Suivi du RGPNous avons choisi de continuer la méthode après la publication du Rapport. Avec d'autres associations, nous organisons le suivi du Rapport Général sur la Pauvreté. Table des matières du RGP
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Contacts | dernière mise à jour le
13 octobre 2004 |