L'exlusion à l'école :
STOP !
plus d'info |
» plus d'info sur les Caves
jeunes : objectifs, origine et moyens de notre rassemblement
entre jeunes » contactez-nous
à LST Namur |
|
Voici un bref aperçu de nos activités
en 2003 et 2004 !
1. Nos réunions des « Caves»
Quelques thèmes de nos réunions et quelques témoignages
:
- Jouer la solidarité
|
"L'école,
c'est bien mais..." :
jouer la solidarité |
On a joué à « L’école, c’est
bien mais… », le jeu réalisé par le groupe
des jeunes en 2001.
Pas facile d’être solidaire, quand on perd souvent.
Pas facile d’accepter la solidarité quand elle ressemble
parfois à de la pitié.
- Le Dragon
On a été voir « le dragon » de la compagnie
Arsenic. Quelques réactions : Nous nous sommes demandés
qui pouvait être « dragon » dans la vie…
Le dragon, c’est aussi ceux qui frappent, qui humilient. C’est
aussi l’homme qui bat sa femme ou sa copine.
On peut très bien être « dragon » avec des
mots. Ça fait mal, parfois encore plus mal. Et ça arrive
souvent (et de notre part aussi).
Dans nos familles, parfois il y a des « dragons ».
Dans les écoles aussi, quand un directeur ou un surveillant ne
nous croit pas et nous laisse dans la merde.
Les jeunes qui sont violents, qui font peur. Les personnes plus âgées
aussi (ma voisine nous filmait parfois et allait se plaindre à
la police)
Les pédophiles sont des vrais « dragons », ils ne
devraient pas exister.
Parfois, on se fait avoir par des « dragons », parce qu’on
n’est pas habillé comme tout le monde.
Et puis, sur Terre, il y a des « dragons » comme Ben Laden
ou Hitler.
Et Lancelot ?
Peut-on être Lancelot dans la vie ?
Tout seul ? Non, c’est trop difficile. Peut-être quand on
se met à plusieurs… ça peut arriver qu’on
soit plus fort, mais on n’y croit pas beaucoup.
On peut aussi essayer de dénoncer, c’est déjà
ça.
- Les enfants du Borinage
Le film « Les enfants du Borinage » de Patrick Jean nous
a frappé, parce ce qu’il dit n’est pas facile à
accepter.
Par rapport au logement : comment un propriétaire peut-il encore
aujourd’hui louer des logements insalubres ?
Par rapport à l’entraide : c’est important d’être
solidaire, entre nous, dans la famille, dans l’école…
Mais il ne faut pas que nous nous détruisions non plus.
Par rapport à l’alcoolisme : C’est difficile à
accepter ces adultes qui boivent. Surtout quand c’est des proches…
Et puis, nous avons pu aussi nous dire que nos parents font beaucoup
de choses pour que nous nous sentions le mieux possible, mais la vie
fait parfois tout s’écrouler autour de nous et ça
prend des années pour se relever
- Nos rêves et nos peurs
Des rêves…
« J’aimerais que mes parents soient très heureux,
qu’ils ne se disputent pas. Cela me fait mal quand mes parents
se disputent. Et alors, à l’école, je ne travaille
pas bien car j’y pense tout le temps. Mes parents se disputent
pour des riens, mais alors, ça dure trop longtemps. »
« Je voudrais qu’on arrête de vendre de la drogue
à l’école. »
« Je voudrais que mon frère soit plus heureux, qu’il
arrête de boire, de fumer, et que ma sœur soit plus heureuse
avec ses enfants. »
Plus tard, on voudrait…
« Avoir une vie de famille, un homme très gentil, un boulot
fixe, ne plus dépendre de ses parents, avoir assez d’argent
pour aller de temps en temps au restaurant, vivre à la campagne.
»
« Je voudrais qu’il n’y ait plus de problèmes
dans les écoles pour que mes enfants soient tranquilles. »
« Je voudrais que mes enfants aient une belle vie, qu’ils
aient le bonheur, que les flics ne viennent pas toujours chez moi...
»
- L’exclusion à l’école
« Dans mon école, on rejetait une fille parce qu’elle
sentait mauvais. A cause de cela, elle n’est pas venue aux examens.
»
Par le théâtre forum on essaie de trouver des solutions
:
- Si un élève essaie de soutenir la rejetée,
essaie de la défendre : le gentil va se faire rejeter aussi.
- Un prof cool : c’est pire qu’avant si le prof ne sait
pas avoir le dessus sur ses élèves.
- Deux élèves soutiennent la rejetée : ça
va beaucoup mieux car il y a une majorité.
- Le prof parle avec la rejetée, seule : la rejetée
a l’impression que le prof pense comme les autres élèves
- Un élève bruyant et rejetant vient lui parler calmement :
si on fait un effort pour moi, je pourrais faire un effort de mon
côté
- Si le prof en parle avec les élèves : je me sens
mal parce que je les vois parler de moi.
Pourquoi n’essaie-t-on pas d’expliquer pourquoi on a
un problème : il y a des choses qui ne sont pas faciles à
dire, il faut se remettre en question…
C’est plus facile à quelqu’un qui s’est moqué
de faire le premier pas qu’à celui dont on s’est
moqué.
« Si on est rejeté, on ira rejeter les autres aussi,
c’est normal. »
« Comme un cadeau »
L’exposition photo
Notre exposition reprend des photos des jeunes
Marocains et de notre groupe. Du Maroc ou de Belgique, nous avons
réalisé ces photos en cherchant à montrer
notre famille, ce que nous aimons, là où nous vivons,
où nous nous sentons bien.
« Comme
un cadeau » voyage. Après un vernissage et une exposition en septembre 2003
devant le Théâtre de Namur, elle a ensuite fait un tour en Ardenne (Sainte Ode). Elle a ensuite suivi « Oser le rassemblement », à Namur, Andenne et Ciney.
En avril 2004, elle était à nouveau dans le hall de l’Hôtel
de ville de Namur.
Dans le journal
Chaque mois, dans le journal de l’association La main dans la main, vous pouvez voir
une photo réalisée par les jeunes belges et marocains
et lire quelques mots de notre vécu.
|
Jeunes belges
et marocains : 1 groupe ! |
Rencontres de jeunes Marocains
Fin août 2003, nous avons eu la chance d’accueillir parmi
nous 5 jeunes marocains et leur animateur. Ils viennent de Rabat et de Tétouan et ont passé
une semaine à Namur. Temps de rencontres,
d’échanges, de rires… Et temps aussi d’inaugurer
notre exposition « Comme un cadeau », exposition de photos
des jeunes belges et marocains.
Échange avec des jeunes Marocains..
« Oser le rassemblement
»
- Participation à l’exposition
L’exposition « Oser le rassemblement
» pose la question de place des travailleurs les plus pauvres
et invite au dialogue. Le groupe des jeunes se présente.
- Animation théâtrale lors des inaugurations
Déguisés, nous nous promenons dans l'exposition, posons
des questions aux visiteurs et, si les réponses sont bonnes,
distribuons des récompenses « bonbons ». Bref, on
s’amuse et on amuse !
- Reportage photographique
On avait pris goût avec « Comme un cadeau » ! On a
voulu refaire des photos et on s’est instauré « reporter
photographique de l’exposition ». Nous avons pris plus de
300 photos dont 150 ont été retenues.
Le site internet
Le groupe des jeunes souhaite que ces pages sur notre groupe et nos activités
soient plus dynamiques, nous réfléchissons à une
manière de faire.
« Du balai »
Il était prévu que nous rejouions « Du
Balai ! » lors de la journée théâtre de
la mutualité chrétienne de Namur. Un problème nous
a retenu.
|
96 participants
au Camp Chantier se font encadrer par les jeunes ! |
Le camp chantier TROC
- Participation au camp
Le camp chantier troc rassemble durant les vacances scolaires des personnes
de tous milieux et de tout âge, pour quelques jours de travail,
de rencontres, d’échange de connaissance… Les enfants
font des activités, les adolescents travaillent le matin, et
se retrouvent entre eux l’après-midi. Quelques jeunes de
LST étaient présents.
- Cadre
Pendant ce camp 2003, les ados ont photographié chaque participant
et en ont réalisé un cadre.
- Retrouvailles
En février 2004, ce sont les retrouvailles, les jeunes ont présenté
leur cadre.
Aller au théâtre
Avec le groupe des jeunes, on va plusieurs fois par an au théâtre,
puis on en parle lors de nos réunions.
« Le jour et la nuit »
- Un projet
Le projet qu’on a pour l’année qui vient : «
écrire une histoire à partir de nos peurs et de nos rêves
», et la présenter en scène.
- La bande de lancement
Fin juin 2004, nous avons présenté une bande de lancement
de notre histoire.
|