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Atelier Reflets - Activités annuelles |
Retrouvez ici quelques traces des activités de l'atelier Reflets, à Namur.
2024L’école : le poids du vécuDébat sur l’école et ce que l’on veut en dire du point de vue des plus pauvres et des plus fragiles. Il ressort de ces débats que bien souvent à l’école par soucis d’égalité et non pas d’équité, ce que peut vivre l’élève et ce, qu’il soit adulte, ou enfant, en dehors de l’établissement n’est pas ou rarement prit en compte. Quand on est pauvre et que l’on vit dans un logement social, on peut être confronté à bien des difficultés, logement mal isolé (D'un point de vue phonique, et énergique), surpopulation. Nous avons donc décidé de créer des personnages écraser par un amalgame de chose rappelant l’univers de l’école (vieux crayons, bics, gomme, marqueurs, etc..) nous avons utilisés des pistolets à colle pour créer cette masse et du fils électriques pour créer les personnages. Ensuite les « sculpture » réalisée étant plutôt petites, pour être rendue visible à la vitrine. Nous avons décidé d’ajouter dans un jeu de typographie réalisé à la main, des mots des pensées qui peuvent peser encore sur ces cartables bien lourds à porter
L'accueilLe groupe étant à la recherche d’un nouveau sujet pour créer une nouvelle vitrine, et après quelques débats sur diverses thématiques nous nous sommes arrêté sur celle de l’accueil. Comment est-on accueilli (ou pas) quand on est pauvre ? Mais les idées et questions qui en découlaient étaient tellement vastes et hétéroclites, que nous avons recentré la thématique en précisant et en se focalisant sur l’accueil dans les administration et institutions. Pour se faire dans un premier temps nous avons analysés ensemble des cases de bandes dessinée, aussi comparé cela au plans de cinéma (gros plan, plan large, moyen, etc..) a quoi ces échelles de plans sont-elles utiles, (situer un contexte, montrer une émotion, etc. )
L'affiche electorale
2023Numérisation et robotisation
17 Octobre : Puissants ou misérablesDans un second temps, le 17 octobre déjà passé, nous avons décidé collectivement de travailler plus spécifiquement sur le texte de la fable de La Fontaine dont la morale de celle-ci fut récitée aux parlementaires wallons lors de notre interpellation : "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous
Et de reprendre la phrase finale … "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous
Le 17 octobre (Invitation)Pendant la période de préparation du 17 octobre 2023, journée mondiale du refus de la misère qui se prépare dès le mois de septembre à LST, le Mouvement prépare et effectue beaucoup d’actions de sensibilisation liées à cette journée. Nous avons décidé avec les militants de créer une première vitrine pour « inviter » à la journée mondiale du refus de la misère et dans un second temps une deuxième illustrant et relatant ce Nous avons donc opté à la place pour des formes en papier de couleur découpées et déchirées.
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| Roland :
En 2009, c’est la première fois que j’ai mis les pieds à la saint vincent de paul, « la main tendue », là ou on m’a expliqué que c’était 2,5 euros .
Myriam : Une guillotine… demander de l’aide, ça m’a couté mes enfants…
Valérie : J’ai pris un gourdin en pleine figure, je me suis séparée de mon mari, la pension alimentaire ne suffisait pas. J’ai dû demander un complément au CPAS. C’est un engrenage, c’est difficile de s’en sortir. |
Carmen :
Mon frère s’est retrouvé chez moi. En attendant que son dossier de chômage soit remis en ordre, le cpas a avancé l’argent. Et dès qu’il a eu les allocations, il a remboursé le cpas. L’assistante sociale lui a dit alors que s’il avait encore un problème, qu’il pouvait faire appel.
Myriam : Je me pose plein de questions : si on continue à aller chercher des colis, est-ce qu’un jour, mon ris va diminuer ? est-ce que j’aurais encore le choix ? ou on devra toujours dire oui à tout ? est-ce que les colis vont devenir une obligation pour les plus pauvres ? Je faisais mes courses, je choisissais, je payays comme tout le monde.
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Dominique :
Quand je suis revenue vivre chez maman, avec mes enfants, j’avais un chômage taux ménage. Mon parrain vivait là aussi, cela ne posait pas de problème jusqu’au jour où on s’est rendu compte d’une erreur administrative. Et les conséquences sont que j’ai dû payer 2 ans d’arriérés de trop perçu. Du coup, ça a été une bombe dans ma vie. J’ai dû faire face aux colis. Aller une fois, ça allait. Mais j’ai dû y retourner. Si je n’allais pas au colis, je n’arrivais pas à m’en sortir. Je n’avais que 120 euros par semaine pour toute la famille. Faire la file, recevoir pour un ou deux euros. Je me sentais coupable. C’était de ma faute si on en était arrivé là. En hiver, par exemple, on en avait pour 200, 300 euros de bois. On ne s’en sortait pas. Je ne voulais pas mais je n’avais pas le choix. J’ai eu l’impression d’avoir touché le fond.
Prescillia : J’ai pris un coup de fouet en pleine figure lorsqu’au CPAS on m’a refusé une aide urgente en fin de mois pour nourrir ma fille, j’ai été obligée d’aller au resto du cœur avec mon enfant et dépendre des colis alimentaires alors que je n’avais même plus 2 euros en poche.
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Pour moi la permanence, c’est une écoute attentive,
On a des débats sur des sujets intéressants, On discute autour d’une tasse de café, On s’entraide dans nos démarches, on trouve des infos sur nos droits et sur LST. Eton se soutient mutuellement
Parfois nous sortons de nos murs,
A la permanence on crée des solidarités, de l’amitié entre nous
La permanence est ouverte à tous !


Manifester Militer pour garder mes droits
Je résiste sur le budget nourriture
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Vous n’aurez pas ma liberté de penser. Et même si parfois je sors de mes gongs, c’est parce que je suis une super révoltée et je me battrai jusqu’à la fin de ma vie pour ne plus jamais être sdf, pour qu’il n’y ait plus d’enlèvement d’enfants par les services sociaux, etc. Je résiste |
M’ouvrir à l’autre Chemin commun
Je résiste Moyen de se battre Main dans la main Des miltants |


Depuis 1994, ledroit au logementest inscrit dans la Constitutionbelge.L'article 23 de la Constitution énonce : « Chacun a ledroitde mener une vieconforme à la dignité humaine.A cette fin, la loi, le décret ou la règle visée àl’article 134garantissent, en tenant compte des obligations correspondantes, lesdroits économiques, sociaux et culturels, et déterminent les conditions de leurexercice. Ces droits comprennent notamment : [...] 3° le droit à un logement décent ;[...] »
Déclaration universelle des Droits de l’homme(1948), «Toute personne a droit à unniveau de vie suffisant pour assurersa santé, son bien-être et ceux de sa famille,notamment pour l’alimentation, l’habillement,le logement, les soins médicaux ainsique pour les servicessociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas dechômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas deperte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de savolonté »



«Quand j’étais dans le logement d’urgence, en classe, Pour ma famille, il y a un lien entre l’école et les services d’aide à la jeunesse, dans le sens où le saj amis un service en route par rapport à mes enfants |
S’il fallait changer quelque chose, de mon expérience c’est aider les parents pour les frais scolaires. Les parents n’ont pas toujours facile. Pour les excursions par exemple, on avait difficile. Mes grands-parents ne pouvaient pas toujours payer, assumer tous ces frais. Souvent, on essayait d’avoir une aideau CPAS. Mais je me souviens qu’on nous regardait de la tête aux pieds comme si on venait demander... toute l’humilité, qu’il fallait!. Encore une chance que mon école professionnelle était compréhensive.
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Cette année, l’atelier reflets s’est penché sur les objets symbolisant les thèmes abordés dans le cahier de revendication : le statut de cohabitant, la numérisation, le vivre en famille, le recul des protections sociales
nous avons également réalisé des affiches invitant à nous rejoindre au Parlement de Wallonie, le 17 octobre



2023, nous sommes passés dans une nouvelle année.
Qu'emporterons-nous ? Bien des violences ont été lourdes à porter l'an dernier : institutionnelles, familiales, financières...
Et pourtant, la vie continue, et nous emportons avec nous toute cette solidarité qui nous unit, cette lutte pour un mieux vivre pour tous, ces petits cailloux de changement que nous semons.
Sabine résumait nos discussions. "quand rien ne va, mon homme me dit : on ne baissera pas les bras."
NOUS NE BAISSERONS PAS LES BRAS !




Cette période est difficile mais nous continuons à avancer malgré tout pas à pas


ENFONÇONS LES PORTES pour plus de justice
Parce qu’une porte peut en cacher une autre
Parce que certaines portes sont très lourdes à pousser
Parce qu’on a tous droit à des portes ouvertes
La vitrine de ce mois est une invitation à la journée « Jai jagat ».
Le 29 mai 2021,LST invitait les « marcheurs de JaiJagat » à se rassembler et marcher à nos côtés et aux côtés des « Transparents ».
Une journée que nous avions dédiée à la JUSTICE SOCIALE. Ce fut pour nous, militants de LST, l’occasion de présenter Namur au travers des traces et des témoignages, dans les quartiers, des lieux de vie des populations les plus pauvres à travers le temps, de présenter également la vidéo du 17 octobre 2020. Nous avons, ce jour-là aussi pu exposer nos chaussures à la tour du guetteur, sur la citadelle. A LST nous sommes aussi des guetteurs, des sentinelles. Nous restons vigilants, ensemble, les uns avec les autres, et sur ce qui se profile, ce qui pourra une fois de plus s’abattre sur les plus écrasés.

Nous sommes révoltés et très inquiets.
Depuis déjà 40 jours, plus de 400 sans-papiers font une grève de la faim... et rien ne bouge.
Un Etat qui se dit démocratique a la mission de garantir la sécurité d'existence pour tous.
Et pourtant, nous rencontrons chaque jour des situations d'insécurité d'existence et de répression inadmissibles vis à vis des plus pauvres.
Nous sommes révoltés et très inquiets de constater la violence institutionnelle qui est faite à ces personnes qui sont sans avenir. Cette violence est symptomatique d'un Etat pour qui l'humain n'a pas de valeur.
Nous continuerons à porter au cœur de nos luttes et de nos revendications, l'espérance d'un monde qui garantit une place digne pour chacun et chacune. Et nous voulons manifester de manière forte et collective notre opposition aux pratiques barbares développées par l'Etat belge.



J’ai essayé de tout faire pour garder mes enfants, mais on me les a retirés. Le saj est derrière, mais je ne sens pas plus d’appui. Je ne vois plus les ainés, les deux suivants, tous les quinze jours. C’est très dur. C.
Quand j’ai demandé une aide financière, j’ai eu l’impression que l’assistant social pensait que je mentais ou que je voulais frauder. Quand on est très pauvre, on ne nous croit pas. V.
J’ai fait la manche. Je ne voulais plus demander de l’aide, je ne voulais plus me justifier. R.
Avez-vous déjà dû faire un crédit à la consommation, parce que le CPAS vous a refusé une aide pour une machine à laver ? H.
Au CPAS, une stagiaire m'a demandé « mais qu'est ce que vous faites avec votre argent ? », j'ai dû prouver avec mes extraits et ma carte de banque que je n'avais plus de sous. Devant tout le monde, dans la salle d'attente, on parlait de ma situation. H.
J’ai loué un petit appartement, je n’avais plus d’autres moyens pour me meubler. Je dors depuis 8 ans sur un clic-clac. M.
C’est un administrateur de biens qui gère mes revenus. L’avocate me dit qu'elle ne saura pas me donner 11€ pour le train, pour aller garder ma petite-fille chez ma fille. Et vous, comment faites-vous pour voir vos enfants ? S.
vivre en étant tiraillé : si je paie cette facture ce mois, est-ce qu'on aura assez pour l’école ou les médicaments. C’est notre réalité. Se demander si on aura suffisamment pour terminer la semaine. M.
J’ai eu un problème de fin de contrat de travail. je n’ai pas pu avoir un avocat prodéo parce que mes revenus dépassaient de 15 euros,. Je n’ai donc pas pu prendre d’avocat, tout simplement. P.

De déménagement en déménagement, de l’école à l’enseignement spécialisé, j’ai mal vécu mon parcours scolaire. Du coup, en sortant, pas de boulot. Mais des formations. C’est comme un retour à l’école, avec les mêmes difficultés. Je ne veux plus vivre cette concurrence, je me sens toujours perdant et détruit. O.
Le chiffon rouge
Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps
Allons droit devant vers la lumière
En levant le poing et en serrant les dents
Nous réveillerons la terre entière
Et demain, nos matins chanteront
Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie
Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps
Tu crevais de faim dans ta misère
Tu vendais tes bras pour un morceau de pain
Mais ne crains plus rien, le jour se lève
Il fera bon vivre demain
Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie
TOUS HUMAINS ! NOTRE SANG A LA MEME COULEUR !
nous voulions montrer nos blessures, aussi bien physiques que mentales.
Mais aussi exprimer que même si on est tous humain,
les souffrances des uns sont parfois plus prises en considération que celles des autres
demarches administratives etre exclu a.l.e. titres services traque dualite de la societe rumeurs controles on ne vient pas du meme monde administrateur de biens pauvrete mise en danger exploitation t’es dans la merde dormir dehors refugie sans papier argent piis sante ma parole n’a pas de poids droits des pauvres, pauvres droits pro-deo adresse provisoire SANS CHAUFFAGE RUMEURS CONTRÔLES DIFFAMATION se mettre a nu étiquettes stéréotypes humiliationhaine medicaments blessuresdouleur administrateur de bien libre de rien etre enfermé etre incompris traquer
etre surveillé denoncé coups violence portes qui claquent se prendre des coups addiction
chacun chez soi grande richesse peur de sortir ne pas etre reconnu etre exclus MANQUE D’éCOUTE manque de reconnaissance reduit a rien faux espoirs balloter d’un coin a l’autre impuissance pas d’écoute harcèlement heberger ingratitude manque de confiance inégalité abus de pouvoirs arnaque trop bon, trop con solitude sourde oreille faire l’autruche travail pression au travail agisme activations renvoi preuves inaccessibilité rejet prodéo
on grignote nos droits tant de conditions manques de transports duralité individualisme fraude fiscale accaparement on est de monde différents TRAUMATISME DU au placement services sociaux prison gaspillage privilèges différence de salaire niveau de vie classe sociale recherche de logement logement inadapté maltraitance des ainés incompétence lenteur demande administrative manque de transparence invisibilité transparence

c’était la période. Les fêtes de fin d’année, les magasins attirants, les publicités, on en parle partout, des cadeaux!
On aime offrir des cadeaux, c’est comme un échange, une valorisation, on offre pour faire plaisir à l’autre mais aussi pour se faire plaisir. “Pour moi le cadeau c'est l'amitié, je n'attends pas qu'on m'offre quelque chose. Ca vient du cœur. »
Et parfois, on reçoit sans pouvoir donner. C’est pas toujours facile.
Pendant les fêtes, quand on fait un cadeau, c’est pas spécialement le matériel qui est important, mais le geste, le fait d’être en famille, Le plus important c ’est d ’avoir un contact. “Quand tu es seul, recréer un lien c'est une joie, retrouver sa famille c'est un cadeau.” Avec le peu qu’on a, on essaie de faire la fête qui nous ressemble. “. J'essaye de dépenser le moins possible et de faire plaisir. Comme on a beaucoup d'enfants, je fais des bricolages aussi. Pour nous, la fête c'est la famille. La famille c'est sacré, il faut rester soudé jusqu'au bout sinon la famille se disloque. »

Nous étions oubliés.
Aujourd’hui on renait.
Nous avons un idéal.
Le même que toi et moi.
C’est égal.
Flexi job Flexi job Flexi job.
Nous n’avons plus de job.
Mais nous sommes Flexi.
ASBL en danger !
Au gouvernement Michel, un coup de pied !
Prochaine manif.
A Arbre.
On ne l’a pas choisi au pif.
Nous voulons du boulot.
Nous sommes faits de branches d’arbres.
On n’est pas des Bobos.
Roland
« On marche pour dénoncer les conditions dans lesquelles on doit vivre »
« Nous aussi, on est des « sans-voix », comme ces Indiens de la marche Jai Jagat. On marche pour que ça bouge. »
« On dit que les droits sont pareils pour tous. Mais pas dans la réalité. »
« La marche, c’est être ensemble. C’est la solidarité. Tous les jours, il faut qu’on s’entraide.
On a l’impression d’être bouffé par nos démarches. »
« On marche aussi pour tous ceux qui ne savent plus se mettre en marche. »



« Nous ne voulons pas d’un « retour à la normalité », car cette normalité faite d’inégalités violentes, de mondialisation insensée, de marchandisation de la vie et de la résignation à la catastrophe écologique est aussi la source du drame que nous vivons.
Nous sommes décidés à prendre nos responsabilités pour mettre en commun nos forces et nos volontés pour tenter de redéfinir ces bases. Au-delà des intérêts partisans. Dans l’intérêt général.
Pour redessiner ensemble les contours d’une société plus juste, solidaire et durable.

Tu ne maitrises plus…
Ce qu’on ne dit pas, c’est les fins de mois. Y’a plus de promo. Les prix de la nourriture augmentent. Pourquoi ? si tu as un bon salaire, ça va. Tu t’en sors. Mais nous ? Ça nous empêche de payer nos factures. En plus, ils t’obligent à payer par carte. Quand tu as du liquide, tu vois ce qu’il te reste au fur et à mesure. Avec la carte, tu ne maitrises pas. Tout faire par informatique, c’est une prison. On est déjà prisonnier des banques, on est obligé de passer par eux, et on doit en plus les payer pour ça. Et maintenant aussi tous les paiements ! On creuse encore l’écart entre les gens. Tout est fait pour l’élite. Et pas en tenant compte de ce qu’on vit. Ça m’inquiète. On parle aussi de suspendre certains paiements. Suspendre, ce n'est pas annuler ! J’ai vu que ce mois, on ne m’avait pas retiré un paiement à la date habituelle. Etait-ce un retard ? Allaient-ils le faire ce mois encore ? Pouvais-je utiliser l’argent pour me nourrir ou devais-je attendre ? Finalement, c’est quatre jours plus tard qu’ils ont retiré l’argent. Quatre jours d’angoisse. En plus de tous les soucis.
On va finir par devenir des robots. Obéir. Attendre. Ne pas bouger. Suivre ce qu’on dit.


Dire et redire combien nos proches (familles, amis...) et nos lieux de militance sont importants pour nous

( A venir....)
La légende des mille grues vient du japon. Elle raconte que si l’on plie, en origami, mille grues retenues par un lien, notre vœu de bonheur se réalise. De par son histoire, (voir en p7 http://www.mouvement-lst.org/lmdlm/2018-12_lmdlm.pdf ), elle est pour nous aussi un symbole de solidarité.
Ces 1000 grues ont été réalisées en grande partie par le cec Lst Namur, en collaboration avec la province de Namur http://www.mouvement-lst.org/atelier_creatif_lefil_activites.html#2018

Derrière une boite aux lettres, il y a une habitation
Derrière les murs, y’a des personnes
Derrière certains murs, il n’y a plus personne
Et des personnes n’ont pas de murs

La concentration de la richesse a encore augmenté en 2018.
Les 26 personnes les plus riches détiennent autant d’argent que la moitié de la planète (rapport d’Oxfam, 2018), soit 3.8 milliards de personnes. Pourquoi, encore aujourd’hui, les pauvres sont-ils si pauvres ? Pourquoi les riches nous exploitent-ils ? Pourquoi profite-t-on de nous ? Ces inégalités sont le résultat de choix politiques. Qui aura les c*** pour faire ce changement ? Nous voulons que chacun ait un logement, qu’on nous respecte et dans les paroles et dans les actes, qu’on ait un travail, qu’on puisse se faire à manger tous les jours. Si la richesse et l’accaparement étaient plus taxés, la plupart des gouvernements du monde auraient suffisamment de ressources pour financer tous les services publics. En 2019, la pauvreté ne devrait plus exister. Nous sommes tous des êtres humains.
Les élections de mai 2019 nous donnent l'occasion, par le biais d'un plaidoyer, d'interpeller et de questionner les candidats : d'une part sur les constats que nous faisons à partir du quotidien de résistance à la misère, d'autre part sur ce que nous proposons pour une société plus juste et équitable. http://www.mouvement-lst.org/documents/2019-02_LST_Plaidoyer_StopInegalitesSociales.pdf
Une fête. Une exposition. Un moment pour se rencontrer.
Et pour VOIR des manèges qui tournent et détournent.
Pour ECOUTER des histoires qui embobinent.
Pour VIVRE un studio photo qui ne manque pas d’air...
A l’atelier Reflets, on a choisi de présenter la fête par le jeu des pinces parce qu’on peut y faire un parallèle avec notre vie.
« Y’a ceux qui gagnent et qui gagnent beaucoup. Et puis les autres. »
« Tu espères, tu espères et tu n’as quand même rien »
« Comment faire comprendre à ton enfant que lui, il ne peut faire qu’un tour ; alors que les autres en font tellement… »
« Après autant d’attente, j’ai enfin… »
C’est trop petit chez moi
On ne devrait plus mettre des animaux en cage.
Ils sont blessés par le cirque, par la vie.
Dans mon petit appartement, je range et tout tombe par terre.
Je suis en rage, désespérée.
Francine
Le clown blanc et la danseuse
Quand j’avais 14, 15 ans, je voulais faire de la danse
mais je n’en ai jamais fait
Véronique
Chute
Quand on a des problèmes, c’est parfois la chute libre.
Petit à petit, on chute.
Les problèmes s’accumulent.
Petit à petit, on coule.
Valérie
Parade étrange
Entrez Mesdames et Messieurs
Venez voir notre parade étrange
Entrez dans le monde de l’imaginaire et de l’extraordinaire
Venez voir l’homme girafe et son frère hydrocéphale
L’un voit deux fois plus loin, l’autre pense deux fois plus vite
Venez nous voir, nous, les baraquis
Et puis regardez-vous
Est-on vraiment si différents ?
Nous avons tellement à apprendre les uns et les autres.
Ingrid
Les ficelles
Le jeu des ficelles, c’est chouette. Tout le monde peut le faire. Même les personnes qui ont des difficultés ont facile à tirer sur les ficelles et gagner.
Mais quand tu tires sur la ficelle, tu n’as pas toujours ce que tu désires.
Fabienne
Sur le banc
Y’a ceux qui attendent leur tour
Y’a ceux qui regardent sans attendre, parce qu’il n’y aura pas de tour pour eux
Y’a ceux qui soufflent un peu, entre deux tours
Y’a ceux qui regardent et sourient à ceux qui tournent
Y’a ceux qui ne sont pas là, qui ont fait un détour
Y’a ceux qui attendent leur tour
Collectif « le fil »
Merci pour l’ambiance du camp chantier sous le soleil. Très contente d’être revenue à la caracole car c’est un magnifique endroit très calme et apaisant. Bonne expérience de travail de peinture et bien sûr de débroussaillage. Beaucoup de bonne humeur de la part de tous les participants. À très bientôt, merveilleux week-end à refaire très vite. Véronique et Candy
Au lieu de rester enfermé chez moi, au moins je vois les copains. Comme on change d’équipe tous les jours, j’ai rencontré des gens que je ne connaissais pas. Michel
Etre ensemble et partager, c’est ça le camp chantier. Valérie

La transparence, elle est demandée sans cesse dans toutes les démarches, dans le mépris imposé, dans tous les contrôles renforcés. Mais aussi, presque sans existence, face au gouvernement qui nous oublie et renforce ceux qui ont beaucoup de moyens.Ce sur quoi nous avons voulu insister à l’atelier REFLETS, en affichant des femmes et des hommes colorés, c’est que, malgré tout, nous sommes encore debout, vivant et voulant autre chose pour nous, nos familles, les pareils à nous.C’est pour ça qu’ils sont en couleurs, pour redire combien nous résistons. Et cela tous les jours.
Nous avons témoigné au parlement de Wallonie
À quand des services publics qui assurent des réponses justes à tous les citoyens ?
Une scolarité qui renforce les inégalités, n’est-ce pas une citoyenneté de seconde zone ?
Ce refus de domiciliation, n'est-ce pas une citoyenneté de seconde zone ?
À quand le même respect pour toutes les familles ?
Est-ce que les jeunes de demain pourront espérer un autre avenir dans le travail ?
A quand la fin des contrôles permanents qui nous coincent dans une citoyenneté de seconde zone ?
Le droit d’association serait-il limité ou même interdit quand on est pauvre ?
Notre rôle de parent mis sous pression, sous contrôle, n'est-ce pas une citoyenneté de seconde zone ?
À quand une politique d’aide à la jeunesse qui nous garantit notre citoyenneté de parents ?
À quand la fin des atteintes à la vie privée dans l’habitat ?







Ces hommes, ces femmes, ces enfants… qui se battent au quotidien pour résister à la misère, qui s’indignent, refusent l’inégalité, qui se veulent acteurs et actifs pour que chacun ait une place aujourd’hui et demain et posent des pierres pour construire un monde plus juste pour les plus pauvres.
Tout comme lors d’une manifestation, des hommes font « mur », en première ligne, font « barrage », coude à coude, solidaires pour se donner plus de force pour avancer, que faisons-nous aujourd’hui ? Qu’est-ce qui motive l’homme à être en première ligne ?
Luttes parce que notre vie est une lutte pour survivre et pour sortir de la misère, parce que nos luttes permettront de faire reculer l'extrême pauvreté, ici et ailleurs. |
Solidarités
car c’est ensemble que nous ferons reculer la misère : les solidarités sont le moteur de ce changement. |
Travail car ce que nous réalisons ensemble, pour sortir de l’assistance, est un travail que nous voulons voir reconnu. |
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Un écho de notre parcours d’artistes dans nos locaux et à l’église saint loup.


Quelle que soit la question, l’emploi, les revenus, la famille, le logement, les loisirs, l’école... on en revient très souvent à parler de la santé.
Les conditions de vie en grande pauvreté abîment durablement le corps et même le mental. Quand on est contraint à vivre dans la pauvreté, on porte des cicatrices liées à la qualité du travail, du logement, de l’alimentation, du stress permanent...
Les coûts des soins de santé sont beaucoup trop lourds malgré les interventions de la sécurité sociale. « Parfois, on ne parvient pas à payer tous ses médicaments et on doit demander crédit à la pharmacie. Je dis au pharmacien de retirer les médicaments de confort. »
Dans une maladie lourde et/ou chronique, il y a une culpabilisation comme si nous étions responsables de la maladie. On entend des médecins dire : « Est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous coûtez à la sécurité sociale ?» ou bien « Si vous ne pouvez pas payer les médicaments, il ne faut pas venir en consultation chez moi ! ».
Parfois, en médecine du travail, le médecin consulté décide de la disponibilité ou non sur le marché du travail, alors que nous témoignons de notre impossibilité de travailler.

Alors nous nous sentons doublement méprisés, d’abord comme pauvre, ensuite comme profiteur qui refuse de travailler.

Recours contre la ville de Namur et le règlement sur la mendicité
LST avec d'autres contre les exclusions des allocations d'insertion
Recours contre le PIIS et les activations forcées
Recours contre la loi fédérale instituant un statut pour les accueillants familiaux
Recours contre la loi réformant l’aide juridique.

Face au placement des enfants, que vivent les familles ? Comment soutenir le lien familial quand il y a séparation ?
« Maintenir le lien enfants-parents en cas de placement des enfants », ce projet est une initiative du ministre de l'Aide à la Jeunesse, qui en a confié la coordination au Service de Lutte contre la Pauvreté.
Nous, à l'atelier famille, avons pris part à cette réflexion.
La famille : le dernier rempart contre la destruction produite par la misère
Dans nos associations Luttes Solidarités Travail et ATD Quart Monde, la famille a toujours été une préoccupation centrale. « La famille est le dernier rempart contre la destruction produite par la misère !» (Joseph Wresinski). C'est dans ce sens que la question du lien familial nous a toujours tenus beaucoup à cœur. Une maman disait cette semaine : « Le lien est tellement important qu'il faut se battre pour arriver à ce qu'on ne nous le bousille pas ». Une autre dame disait encore « si je voyais une photo de ma famille, je ne reconnaîtrais pas ma maman» ; ou encore « A aucun moment, dans ma vie, je n’ai pu dire ‘ maman’ ».

Nous souhaitons encourager les initiatives du CPAS pour l’utilisation des articles 60 et 61. Ils permettent une expérience d’emploi et un retour à la protection de la sécurité sociale. Mais nous regrettons les chemins pour y arriver (temps de formations, travail sous EFT …)Marcelle, Xavier, Véronique, Patrick et d’autres ont redit leur combat de vie au Parlement de Wallonie. La vitrine de LST a été pendant un mois le support de ces témoignages.

Des vœux, en voilà !
Que nous soyons entendus - Se nourrir, se chauffer, une vitalité - Nos familles réunies, et non pas éclatées - On nous rend transparents mais nous résistons chaque jour à la misère - Serrons-nous les coudes - Que celui ou celle qui sait lire, lise et partage ces mots avec celui ou celle qui n’a pas pu apprendre à lire -
Que nos enfants et tous les enfants apprennent à l’école, qu’ils sachent bien lire et écrire, qu’ils apprennent un
métier pour gagner leur vie. - Transmettre ses expériences - Vivre et ne plus survivre - Parce que la misère nous emprisonne - Retricoter la vie - L’humain a droit à une place, la nature aussi - C’est important de connaitre sa famille - Le premier geste qui sauve.
Le logement en humour On réduit souvent le logement au fait d’avoir « un toit sur la tête », et c’est déjà important. Mais construire une société plus juste et solidaire, c’est agir en faveur d’un habitat durable.
Nous avons abordé ce thème par le biais de l’humour.
Merci à nos humoristes connus pour leur aide.


A LST, nous menons avec d’autres, des actions pour que le droit d’habiter soit enfin reconnu pour tous.
Nous le voulons pour construire une société où le droit se fonde sur une recherche d’égalité entre tous les hommes et non sur les intérêts de quelques-uns.
Le droit au logement ne peut être dissocié du droit à un revenu décent, du droit de vivre en famille, du droit de construire la société comme n’importe quel citoyen.
Les plus pauvres sont forcés de rentrer dans des « activations» pour mériter le droit de survivre.
Pourtant, une autre société est possible.


Ce mois, à la vitrine, nous reprenons notre réflexion sur les activations en les illustrant.
Depuis toujours, nous sommes acteurs et actifs dans la société
Nos capacités de travailleurs partent en fumée

Place aux ouvrages de l’atelier peinture de LST
Ne plus vivre caché,
Nourrir nos espoirs,
Entrer en solidarité,
Trouver sa place dans notre société
.
La Ville de Namur, comme beaucoup d’autres en Belgique, interdit la mendicité.
- L'interdiction de la mendicité empêche ses destinataires de recourir à "l'ultime moyen qui est à leur disposition pour survivre".
- Cette interdiction et répression constituent une discrimination majeure par rapport à un droit fondamental : pouvoir exprimer son indigence sur la place publique.
- Le prétexte de la lutte contre la mendicité organisée est l'arbre qui cache la forêt. Il s'agit d'abord de protéger les passants d'un sentiment de gêne et de culpabilité, satisfaire une demande de certains commerçants, répondre à un sentiment flou d'insécurité.
LST dénonce la disproportion, tant des mesures "préventives" anti-mendicité que des sanctions prévues.
Rénover nos locaux, préparer la Journée Mondiale du Refus de la Misère, découvrir d’autres facettes de l’écriture, du textile, passer des temps d'amitiés et de discussions...

Petits points brodés qui donnent un autre sens au quotidien.

On nous rend transparents
mais nous résistons chaque jour à la misèreNous allons chaque année au Parlement de Wallonie lors de la Journée Mondiale du Refus de la Misère porter nos témoignages sur ce que nous vivons, nos analyses sur ce que les inégalités et l’insécurité d’existence produisent. C’est pour cela que nos personnages sont en route, avec toutes nos forces et nos fragilités, nos colères et notre dignité



Résister,
C’est être ensemble,
C’est marcher face au vent,
C’est aussi marcher face à la tempête,
C’est encore être là,
C’est enfin s’en convaincre, jamais lâcher.

Résister,
C’est se battre pour sortir de l’ornière,
C’est aussi pardonner et comprendre,
C’est ne pas se laisser aller,
Sinon, on s’enfonce,
C’est ré-exister,
Résister, c’est une course.
Un village qui s’illumine, qui vit. Et dans le ciel, nos souhaits pour 2016 :
« Etre reconnu en tant qu’être humain », « Bonne année, et surtout beaucoup d’amour », « Que les fins de mois soient plus faciles pour chacun de nous », « Que le prix des loyers soit abordable », « Qu’on puisse trouver un travail qui nous corresponde sans qu’il nous soit imposé » « Je voudrais serrer mon enfant dans mes bras », « Courage-Objectifs – Meilleur- Bats-toi- Amour –Ténacité », « Ensemble, on est plus forts ».

Une araignée géante a pris possession des fenêtres de l’association.
Dans sa toile, des hommes et des femmes sont prisonniers. Certains ont pu se regrouper, se souder et créer des brèches dans cette destruction.
C’est un appel aux hommes politiques dont les lois nous enlisent et c’est un appel à chacun de nous, nous pouvons être un grain de sable qui enraye les mécaniques qui nous détruisent.


Nous participons au Parcours des artistes de Namur.
L’atelier-reflets titre l’exposition : « éclats de voix ».


Présentation des œuvres de l’atelier.
Les autoportraits, parce qu’on existe, parce qu’on veut vivre dignement…
1er mai, c’est la journée de célébration des combats des travailleurs et des travailleuses. Nous sommes des travailleurs.
A cette occasion, nous insistons sur la transparence imposée aux plus pauvres.


Descendre dans la mine pour retourner aux racines de l’exploitation et au fondement des solidarités humaines, pour contribuer aux mémoires du courage, pour découvrir le ventre de la terre et le travail laborieux des mineurs exploités. Pour qui et pourquoi tant de souffrances ?
(Luc et Annette).


Les mots qui se croisent. Depuis plusieurs mois, nous nous réunissons pour mettre nos souhaits, nos questions, nos espoirs et revendications à la vitrine de l’association à Namur. Dernièrement, c’était sous forme de quatre « mots croisés» que nous présentions ces choses de la vie qui nous touchent.
A vos crayons…
1. Le gouvernement, ce sont ceux qui mettent des pansements sur la pauvreté sans la résoudre, ni veiller à ce que ça ne s’infecte.
2. Notre vie est un combat.
3. « Quand je vais dans un service comme l’aide à la
jeunesse, je ne suis plus vraiment la maman! ce n’est pas normal »
4.Ecrire ma vie et mes combats, pour que mes enfants les comprennent un jour.
Et d’autres mots…
Ce sont les travaux des enfants de la bibliothèque de rue qui sont ici exposés.


Souvent les législations, sensées lutter contre la misère, en réalité, la produisent et la renforcent !
« Droits des pauvres» ou « pauvres droits» ?
Questionner ce qui produit la grande pauvreté : une démarche essentielle en des temps où
l'on tend à rendre les pauvres toujours plus responsables des situations qu’ils vivent.
On nous rend transparents,
mais nous résistons tous les jours à la misère.

LST mène une large campagne de sensibilisation et d'interpellation sur un ensemble de législations et pratiques qui rendent les plus pauvres transparents, inexistants.
Cette campagne culmine le 17 octobre 2016, lors de la Journée mondiale du refus de la misère.
L'objectif est d'attirer l'attention et interpeller tant sur les différentes formes de « transparence » imposées aux plus pauvres (par des législations, mesures économiques et pratiques sociales) que sur l'insécurité d'existence accrue par ces situations.
S'exprimer à partir de simple carrelage blanc 15X15 ? Impossible, nous direz-vous.
C'est pourtant le défi relevé par les participants de nos ateliers et de nos partenaires le CEC "Le Courant d'Air" de Bressoux et le CEC Terre Franche d'Eghezée. Réalisations en vitrine de carrés des ateliers.


Et l’un des poèmes qui accompagnent les petites lumières d’espoir :

J’ai dormi à la rue
Je n’ai pas eu le choix
Je n’ai plus de toit
Je n’ai jamais réalisé mes rêves
J’ai eu parfois des moments de blues
Si j’avais eu un ami
J’aurais encore pu compter sur lui
Aurai-je enfin le bonheur ?
Je voudrais que tu aies la chance
Le chantier d'étéTrois journées de chantier dans la maison de LST.
Des temps de rénovation des locaux, d’ateliers créatifs , de place aux enfants… de soleil aussi, et de repas ensemble. Des vacances de rencontres, de partage.
Une cage customisée par l’atelier peinture de LST, des papillons en origami qui veulent s’échapper. La repression imposée par le gouvernement ne nous permet pas de vivre…

« Si nous nous mettons ensemble, c’est pour que tous les plus pauvres soient entendus et respectés »
« Toutes ces lois tuent la solidarité »
« Les services sociaux n’entendent pas ou ne comprennent pas nos espérances »
« Le fossé entr
e les riches et les pauvres continue toujours de s’agrandir »
« Et nos jeunes dans tout ça ? »
« Moi, je ne sais pas pourquoi j’ai été placé, enfant… »
Et toute une vitrine de témoignages.

Tous les mêmes,
Tous différents,
Ça bourdonne, ça étonne, ça se cherche misère, ça s’affaire, ça s’entraide, ça se fête, ça se partage un bout de vie, un bout d’espace.
Tous pareils, tous différents, nous sommes tous là !
Un village, des maisons qui nous rassemblent et nous tiennent au chaud. Et des souhaits pour l’an qui arrive.

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dernière mise à jour le 2 août 2019 |